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spécial charlie - Lycée Chateaubriand

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spécial charlie - Lycée Chateaubriand

JANVIER/FEVRIER 2015
N°11
ROME, VIA DI VILLA PATRIZI 9
ATALA
DIRECTRICES
Zoe Savignano et Chiara Petrone
RESPONSABLE DE PUBLICATION
Joël Lust
DIRECTRICE ARTISTIQUE
Ginevra Antipasqua
Edito
Odiamo le date, come capodanno, che segnano il passare
del tempo. A volte lo dimentichiamo, ma il calendario
l'abbiamo inventato noi : una settimana, un secondo o un
anno non sono separazioni tra lassi di tempo che esistono
veramente, nell'universo. Queste divisioni umane sono
solo un artificio, il tempo umano è soggettivo. Pensateci,
le due ore di una lezione, le due ore di un caffè con un
amico e le due ore durante le quali si sta con qualcuno che
ci piace non si equivalgono per nulla! In un certo senso,
ognuno possiede un suo tempo personale riempito di cose
da fare. È come se ogni persona che incrociamo per
strada avesse il proprio orologio interno : milioni di tempi
individuali che scorrono paralleli, incuranti gli uni degli
altri. Gramsci scrisse che ogni giorno dovrebbe essere
Capodanno : “Ogni giorno voglio fare i conti con me
stesso, e rinnovarmi ogni giorno.”
Donc, toutes les belles promesses que vous avez écrit
dans votre journal le 31 décembre, écrivez-les sur chaque
page de votre agenda, pour que vous y pensiez chaque
jour. Je parie que chacun d’entre vous passe agilement de
la gym à la leçon de piano au dîner chez les grandsparents (vous avez juré que vous les auriez vus plus
souvent, cette année!), sort tous les samedis, a des bonnes
notes et se brosse les cheveux tous les matins. Bien sûr.
Mais ne vous en faites pas! Comme on l'a dit, il n’y a pas
seulement un début d’année pour recommencer et
s’améliorer. On sait que c’est une question complexe et
que la procrastination est le sport national ici à Chato.
Mais c’est tout de même un paradoxe que nous devons
considérer, et affronter aussi. Au lieu de parler, d’écrire et
de promettre, changez de stratégie. Faites, faites, faites!
Ou plutôt, faisons, faisons, faisons! (En toute honnêteté,
nous sommes les premières à jurer chaque fois que nous
allons publier Atala avant le dernier jour du mois, et bon,
c’est jamais le cas...)! Ce jour, cette semaine, ce mois,
cette année ne reviendront plus jamais, donc agissez et ne
les laissez pas fuir. En 2015 quelque chose va changer
pour tous. Certains d’entre nous passent le Bac, d’autres
le Brevet, d’autres encore le permis de conduire, e chi più
ne ha piu ne metta.
Nous vous souhaitons à tous une fantastique année 2015,
et un dernier conseil : chi ha tempo non aspetti tempo. (E
gallina vecchia fa buon brodo. Ah! E chi disprezza,
compra.)
Zoe Savignano et Chiara Petrone
La risiera di San
Sabba e la Memoria
di Teresa Canale
SPÉCIAL CHARLIE
avec Joël D. Guerrazzi, Vincent Giraud et Yassine El Idrissi
Dessinateurs et journalistes en herbe de Chato s’expriment
sur les derniers faits d’actualité, liés au terrorisme en France
pagina 4.
CVL
Le CVL n’est pas fait uniquement de ses élus, le CVL c’est vous! Pour vivre, le
CVL doit être nourri de vos idées, de vos projets, de vos opinions! Alors
n’hésitez pas à nous contacter à tout instant, nous sommes à votre écoute et
ouverts à vos propositions. Nous avons mis en place une Newsletter du CVL
afin de vous tenir au courant de nos projets et de leur avancement ainsi que
deux “boite aux idées” sur les sites de Patrizi et Malpighi afin de récolter les
vôtres. Nous menons actuellement un projet de réalisation d’un clip vidéo sur
le développement durable dans notre lycée. Ce clip participera ensuite à un
concours et le gagnant sera présenté au pavillon français à l’occasion de
l’EXPO de Milan. Nous avons besoin de vous et de votre sens écologique! Des
idées? Contactez-nous!
Vos représentants du CVL
pagina 2.
Peut-on dresser un profil
musical aux professeurs?
di Giulia Tudisco
La musique est ma plus grande passion depuis toujours, comme tous ceux
qui me connaissent le savent. Pour ce numéro du journal, j’ai cherché une
idée qui me permettait de rapprocher cette grande passion avec l’ambiance
de Chato, ne laissant jamais de côté ma petite touche d’humour, bien
entendu. Après de nombreuses réunions intenses entre amis, je suis tombée
sur un sujet qui combine parfaitement la musique et l’école : je tenterai
d’imaginer les gouts musicaux de cinq professeurs à partir de leur
personnalité. Accrochez-vous bien.
pagina 2.
….Appunti in margine al viaggio di Esabac.
Il 27 gennaio 1945 le truppe dell’Armata rossa sfondarono il cancello della fredda Oświęcim a qualche chilometro da Cracovia in
Polonia: paesaggio brullo di vita che, celato dalla musicalità della lingua polacca, è più noto come Auschwitz, nome pungente, dalle
sonorità aspre e taglienti, che ancora oggi ristagna quasi bloccato nelle corde vocali. Parola fastidiosa, scomoda, ingombrante e
aguzza. Eppure: riflettere sul passato per capire ciò che è stato, ridare ordine ai valori del nostro presente ed evitare il ripetersi. E
ancora: promuovere la memoria per mantenere vivo il ricordo di molti. E’ con questo proposito che è stata aperta come museo
nazionale la Risiera di San Sabba, una tragica realtà tutta italiana dell’alienazione nazista, non lontana da Trieste, storico crocevia
pagina 6.
di culture diverse.
!1
JANVIER/FEVRIER 2015
N°11
ROME, VIA DI VILLA PATRIZI 9
AFFAIRES INTERNES
Peut-on dresser un profil musical aux professeurs?
suite de la première page…
Monsieur His : Tout en étant le « dernier arrivé » au lycée, Mr. His
nous a tout de suite conquis avec son humour et sa manière
d’enseigner, en insérant plusieurs blagues lors des cours (parfois non
amusantes, mais on apprécie l’effort Monsieur). De plus, comme
sûrement une grande partie de vous le sait, Mr. His avait les cheveux
très longs. S’ajoute à ceci le fait que, lorsque l’année dernière je lui ai
confié que j’avais trouvé des billets pour aller voir les Rolling Stones
au Circo Massimo, ses yeux se sont illuminés comme si j’avais
demandé à un bébé d’aller prendre une glace. Pour terminer notre
profil psychologique, nous pouvons ajouter que, en le regardant
fumer sa cigarette en dehors du lycée avec ses cheveux grisonnants,
nous pouvons en déduire qu’il a forcément vécu à fond les années ’70.
Les résultats de cette analyse me permettent donc d’affirmer que,
selon ma modeste culture musicale, notre Mr. His a vécu l’ère de la
puissance du Rock, les années ’60 et les années ’70. A travers sa
personnalité, j’imagine beaucoup notre cher Monsieur en train
d’écouter Satisfaction des Stones ou Revolution des Beatles dans son
cabriolet, avec sa petite cigarette. Les chansons plus connues des Led
Zeppelin sont les bienvenues aussi, bien entendu.
Monsieur Zocco : Etre en cours avec Mr. Zocco est comme faire
une leçon de yoga : on sort de la salle avec un «
AlternativeZéconomiques » sous le bras, et avec nos sens tout à fait
apaisés grâce à sa tranquillité olympique. Expert de la situation
économique et politique de tous les territoires habités de notre
galaxie, Mr. Zocco a été sûrement trop intéressé par le choc pétrolier
de 1973 et ses répercussions pour pouvoir se dédier à la musique de
cette période. De plus, l’inimitable gestuelle de notre économiste
préféré nous prouve qu’il serait tout à fait capable de diriger un
orchestre sans aucune difficulté. Sa tenue vestimentaire se tourne
plutôt vers le classique, ayant toujours une chemise sous ses pulls et
des jeans.
L’analyse de cette personnalité fascinante nous conduit donc à ces
résultats : selon ma modeste opinion, Mr. Zocco serait un grand
connaisseur de la musique classique. J’oserais même dire qu’il ne
corrige pas nos dissertations sans les symphonies de Mozart et Bach
comme fond musical. Cependant, à la musique classique s’ajouterait
même une certaine passion pour la musique orientale, un Ravi
Shankar par exemple, dû au fait que jamais personne n’a entendu
Pierre Zocco se fâcher et crier.
Monsieur Moyano : Chemises Timberland et accent marqué,
Monsieur Moyano a toujours été une personne très discrète (en
dehors des salles de cours bien sûr). Les mathématiques selon Mr.
Moyano sont extrêmement simples : 2+2= 4 et voilà. Mais, selon sa
manière de penser, dès que les élèves ont compris un raisonnement,
il faut tout de suite leur faire exploser le cerveau en leur montrant un
raisonnement « beaucoup plus rapide », et en leur disant à la fin de
l’explication que ce deuxième théorème n’est pas à l’intérieur du
programme. Ensuite, nous ne pouvons pas éviter de parler de son
accent très fort, qui quelquefois m’empêche de bien écrire mon cours
lorsqu’il dicte (il m’est arrivé d’écrire « pain » à la place de « point »).
Ainsi, je placerais Mr. Moyano dans les personnes très attachées à
leur culture et à leurs traditions. Avec son accent et sa barbe qui le
place dans la section «homme vécu», je commence à imaginer Mr.
Moyano écoutant des chansons d’auteurs français (du Sud plus
particulièrement). Le maximum qui l’a atteint a été, lors de son
époque d’étudiant, Rockollection, hit de Laurent Voulzy. Cependant,
comme lorsqu’il nous démontre des théorèmes qui ne sont pas au
programme, si quelqu’un lui fait écouter un auteur à lui nouveau, il
veut en savoir plus : il faut toujours approfondir en mathématiques
(et en musique).
Monsieur Stoops : Nous ne pouvons pas éviter de parler de Mister
Stoops dans cet article, le seul professeur qui dédie une heure par
semaine à analyser des chansons cachant une signification politique.
Grand amant de la musique, Monsieur Stoops essaye toujours de
placer une chanson dans ses cours, en gagnant ainsi mon attention la
plus complète. En sachant qu’il ne vit pas à Rome et qu’il doit donc
prendre un train tous les jours à la fin de la journée, fatigué et avec de
nombreuses copies à corriger, il faut tout de suite exclure des genres
de musique violents tels que la musique house ou tout ce qui relève
du metal ou du hard rock. Enfin, notre Guy B. Stoops a toujours été
un amateur des bateaux, plus spécifiquement les bateaux à voile.
Comme dit auparavant, Sir est amant de nombreux genres musicaux,
mais si je dois en choisir un, je dirais tout ce qui relève du soul et du
R&B. James Brown et Marvin Gaye seraient à l’ordre du jour, et
pourquoi ne pas ajouter Sam&Dave lors de son voyage en train ou sur
son bateau ? Cependant, le rock n’est pas exclu, pourvu qu’il reste sur
le classique.
Monsieur Almanza : Autre grand expert de musique à tel point
d’acheter des chaussettes avec des guitares, Mr. Almanza nous
illumine toujours avec sa grande connaissance de l’histoire. Son style
est plutôt standard : jeans, pull et cigarette à la main. Pouvant parler
une demi-heure sur la connexion entre la radioactivité et les fourmis
vénéneuses d’Amazonie, on ne s’imaginerait jamais Mr. Almanza
avec les cheveux longs à un concert des Rush, fameuse heavy metal
band canadienne. Mais moi j’ai eu l’honneur de lui parler de
musique, et je suis fort convaincue que, grâce à sa passion pour les
instruments musicaux combinée avec celle de la connaissance, son
iPod est dominé par la musique progressive (Pink Floyd, King
Crimson, Jethro Tull, Yes…). Le genre progressif est un genre qui a
un niveau majeur de complexité musicale et qui mêle différents
styles. Ainsi, je pense fortement que Mr. Almanza et sa barbichette se
sont toujours intéressés à découvrir de nouvelles choses, et que notre
historien a réussi à trouver un genre qui le décrit très précisément en
tant que professeur : apparemment inoffensif, mais très exigeant.
Giulia Tudisco
suite de la première page…
L NEWSLETTER
V
C
CVL DU LYCÉE CHATEAUBRIAND DE ROME
RÉUNION DU VENDREDI 19 DÉCEMBRE
PREMIÈRE ÉDITION
RÉDACTEUR : PHILÉAS LEBRET
L’ordre du jour de la réunion
BILAN DE 2013-2014
• Retour sur Atala, la cafétéria, les
projets de solidarité, les repas du
monde et les tournois sportifs (ainsi
que le choix des dates pour cette
année).
• Les projets inter-CVL et les débats
européens.
PROJETS DE SOLIDARITÉ
• Les projets de l’année passée :
Course contre la Faim, concert de
bienfaisance, partenariats et
participation à divers événements de
charité (PicNic del Sorriso).
• Les nouvelles propositions :
sensibilisation à la lutte contre le
cancer, Semaine de la Solidarité,
établissement d’un « calendrier de la
solidarité », partenariat avec buildOn
et MCV, mise en place d’un Comité de
Solidarité.
ÉCOLOGIE
Mise en place d’un comité pour
l’écologie.
DÉBATS EUROPÉENS
Étude de la proposition du lycée italien
Dante Alighieri.
11 NOVEMBRE --> Le 11 Novembre au
cimetière militaire français de Monte Mario, le CVL
a assisté à une cérémonie pour la commémoration
de deux conflits mondiaux.
MILAN 2015 is coming…
Comme nombreux d’entre vous le
savent, l’exposition universelle de
cette année aura lieu à Milan.
Cela sera pour notre lycée l’occasion de partager ses projets
environnementaux et sociaux,
notamment en présentant ses
e n ga ge m e n t s e t c e u x d e s e s
étudiants en matière de solidarité
et d’écologie.
De nombreux projets ont été lancés
dans l’école (cabane à O émission
de carbone, potager, conférences…)
et seront présentés à travers d’une
vidéo conçue à l’aide des idées de
PROJET DE SITE INTERCVL --> Afin dedonner
au CVL une action plus globale, des réunions interCVL ont eu lieu et ont abouti à divers projets,
notamment la création d’un site internet permettant
une meilleure communication.
chacun - élèves, représen-tant et
personnels. Ce petit film sera
montré au Palais des Exposition
français et visionné notamment
par l’Ambassadrice française et la
directrice de l’AEFE.
Nous vous encourageons fortement
à nous soumettre toutes vos
suggestions via email ou Facebook
afin que notre première réunion de
2015 soit la plus productive
possible!
Bonne année 2015 à tous!
LE CVL
Le CVL vous remercie de votre confiance et de
votre importante participation citoyenne lors des
élections. Nous vous encourageons à la poursuivre
en nous écrivant pour nous faire part de vos idées!
!2
JANVIER/FEVRIER 2015
N°11
ROME, VIA DI VILLA PATRIZI 9
AFFAIRES INTERNES
I 5 tipi di Capodanno
Si sa, Capodanno è qualcosa che ci trascina nel panico e nello
sconforto. Alcuni lo vedono come il momento più eccitante
dell’anno, altri come la prima fonte d’ansia. Le cose a cui
pensare sono fin troppe: la location, il vestito adatto, la cena, il
numero di invitati...
Oggi scriveremo dei cinque “tipi” di Capodanno più diffusi e, che
prima o poi, tutti proveremo.
#1: Imbucarsi ad una festa in casa
Di solito questa proposta arriva da un amico verso gli ultimi
giorni dell’anno. Ovviamente non hai organizzato nulla, i tuoi
amici sono ancora convinti che il 30 dicembre troveranno uno
splendido locale a poco prezzo. Nel frattempo tuo padre già si
vergogna di te, pensando che se non sei in grado di organizzarti
per un Capodanno e che probabilmente finirai il resto della tua
adolescenza sul divano di casa . Dato che l’alternativa sarebbe
seguire il conto alla rovescia di Carlo Conti su Rai Uno, accetti,
facendo un errore che ricorderai per sempre. Come previsto non
conoscerai nessuno e questo ti spingerà a bere l’impossibile per
divertirti. Vedrai una splendida ragazza seduta in un angolo, ma
poco dopo scoprirai che è fidanzata. Ne vedrai una meno bella
però simpatica, ma appena ti alzerai sentirai l’effetto di tutti quei
bicchieri di troppo. Alla fine la disperazione ti porterà a provarci
con la persona meno cosciente della festa. Alle due tutti i tuoi
amici saranno dispersi chissà dove e tu starai sul divano a giocare
a Candy Crush con quel 10% di batteria rimanente.
#2: La serata in discoteca
Come al solito ad ogni capodanno si fa vivo l’amico PR che ti
manda 10 notifiche al giorno su Facebook, invitandoti ad ogni
sorta di evento. La tua totale mancanza di buonsenso ti farà
cadere nella sua trappola. Finirai in un locale buio a un’ora dalla
città, con ragazze simili a sacchi della spazzatura in leggings,
drink di quarta scelta e canzoni squallide. Vi scambiate una
media di 11 parole a testa in tutta la serata, di cui la metà per
chiedere di andare via il prima possibile. Senza mettere in conto
che quasi sicuramente festeggerai l’anno nuovo a reggere i capelli
di qualche tua amica in un tristissimo bagno pubblico.
#3: La festa a casa dell’amico
Finalmente dopo aver chiamato una sfilza di genitori riesci,
insieme ai tuoi amici, a trovare una casa disponibile. Ognuno ha
il proprio ruolo: c’è chi si occupa della cena, chi svuota la casa e
chi compra le cose da bere. Gli ansiosi si possono tranquillizzare
e si spera per il meglio. Come al solito dopo ore di preparativi
arrivano tutti e cominciano a brindare. Per il famoso 3,2,1 ci sono
la metà degli invitati, la/il proprietaria/o di casa cerca di limitare
i danni al minimo e i più trasgressivi preparano i botti. Verso le
tre, ognuno se ne torna a casa propria un po’ deluso perché se lo
aspettava migliore. Ma tutto sommato è sempre il Capodanno più
divertente, se passato con le persone giuste.
#4: A casa con i parenti
Inutile dire che questa è l’ultima spiaggia quasi per tutti. A quel
maledetto tavolo da pranzo si sederanno solo persone che non
vedi da secoli. Cominceranno con la solita raffica di domande del
tipo: “ come va la scuola?”, “ il/ la fidanzatino/a?”, “ quanto sei
cresciuto/a dall’anno scorso!”...
Dopo aver mangiato come se non ci fosse un domani, ti alzi da
tavola con i conati di vomito e, dopo aver brindato per l’ennesima
volta, alle 12h15 te ne torni a letto.
#5: Chi tutto vuole nulla stringe
Arriviamo all'ultima categoria, il solito presuntuoso. Se credi di
poter passare da una festa all'altra e di vivere la notte più
emozionante della tua vita, pensando che la disorganizzazione sia
la miglior soluzione, rimarrai terribilmente deluso. Infatti, di
solito, finisci per trascorrere la serata da solo o, se sei fortunato,
in compagnia di un amico per strada… senza neanche una
bollicina di champagne per brindare. Seduto su un muretto,
guardando i fuochi d'artificio in lontananza, ripensi all'anno
passato con una briciola di malinconia, pentendoti di aver dato
per scontato il divertimento del 31 dicembre.
Malvina Veneziano e Francesca Bufacchi
Il manuale del perfetto lecchino
Chi di voi non conosce un lecchino?
Sebbene molto spesso siano ritenute
creature fastidiose, sono tuttavia
personaggi divertenti. Ne esistono in
generale due grandi specie: coloro che
non vanno bene a scuola e che utilizzano
questo comportamento come ancora di
salvezza dal fallimento scolastico, e i
“perfettini” che invece eccellono a scuola.
Gli atteggiamenti sono però sempre gli
stessi.
1) “Chi inizia bene è a metà
dell’opera”
Il lecchino è sempre il primo/a a entrare
in classe: si, sono quelli che vedete
correre nonostante sia suonata soltanto la
prima campanella. Gli altri li guardano
con un’aria sonnolenta mentre bevono
con calma il loro ultimo sorso di caffè
prima di avviarsi. E’ anche
imprescindibile per lui essere il primo ad
esclamare avec un sourire jusqu’aux
dents “bonjour madame/monsieur!”. I
suoi camarades lo guarderanno con
disprezzo, sussurrando “ma ‘ndo’ vai,
falla finita!”
2) Patati patata’, bonnes vacances,
au revoir, bonnes fêtes, bon
weekend, bonne fin d’année, a’
demain, à toute à l’heure e chi più
ne ha più ne metta..!
Quando suona la campanella, il lecchino
aspetta che tutti escano dalla classe
mettendo a posto lentamente le sue cose.
Quando l’aula si svuota, si avvia verso la
cattedra per scambiare le ultime parole
con il suo adorato professore.
Quest’ultimo ha un’altra classe che lo
aspetta ma gli concede comunque
qualche battutina simpatica e lo rassicura
sulle sue innumerevoli incertezze (in
realtà inesistenti). I due innamorati si
incamminano insieme verso porta, e il
lecchino ripete minimo 5 volte
espressioni come “arrivederci
professoressa!”, “à toute à l’heure”,
“bonne fin de journée” e compagnia bella.
3) La deuxième voix du prof
A tutti capita spontaneamente di
rispondere a domande indirizzate al prof
quando la risposta è semplice. Il lecchino,
però, sa tutto e vuole rispondere a tutto. E
voi, che vi aspettavate una risposta dal
professore, assisterete alla più terribile
delle scene: il prof annuisce soltanto,
confermando ciò che il lecchino ha
appena detto! Che ira!
4) Incontri “non puramente
casuali”
Quando i lecchini incrociano un prof tra
Malpighi e Patrizi, attaccano subito
bottone: “Alors, le dernier contrôle s’est
bien passé?” o “Avez-vous reçu mon
mail?”. Nel caso in cui il prof vada di sua
spontanea volontà dall’allievo questi due
intraprenderanno una lunga
conversazione da amici, parlando di tutto
prima di tornare ai propri ruoli
(insegnante/alunno). In questo caso il
lecchino sarà orgoglioso e soddisfatto.
5) “MOI MOI MOI JE SAIS MOI
MONSIEUR!!”
Lo sport preferito dei nostri cari lecchini
è tenere il braccio alzato in classe, che sia
per partecipare, andare alla lavagna o
accompagnare un élève à l'infirmerie
(vabbè quello piace a tutti). Se non
vengono interrogati saranno così
rancorosi da sperare che l’altro dia la
risposta sbagliata per poter correggerlo.
Un’altra cosa che li diverte molto, è fare i
famosi exercices supplémentaires che noi
tutti preferiamo evitare, anche perché
stiamo ancora cercando di capire come si
fanno i primi, quelli obbligatori...
6) Bello, bravo, buono e pure
responsabile!
Numerosi studi certificano che la
maggior parte dei “chouchou des profs”
sono délégués. Quale scusa migliore per
rimanere qualche minuto in più dopo la
campanella con il professore e sopratutto
passare più tempo possibile a scuola? Alla
fine dell’anno la vie scolaire e il bureau du
CPE saranno per lui una seconda casa.
7) “Ah oui monsieur, ça a été très
pédagogique..”
“Les élèves, je voulais vous informer que
ce samedi matin à 7.45 se tiendra une
conférence sur le théâtre dans l’Antiquité.
C’est facultatif, mais je vous invite à y
participer tous.” Il 90% degli studenti
non ha neanche ascoltato le parole del
loro bien-aimé professore. Ma LUI ci
sarà, e si sederà pure in prima fila,
armato di penna e taccuino per prendere
appunti. In seguito il lecchino si dirigerà
verso il professore per commentare quest’
esperienza me-ra-vi-glio-sa!
8) “Je vous jure que j’étais malade,
et je vous promets que je ne
manquerai plus jamais de ma vie
une heure de votre cours
monsieur.”
Per un lecchino “doc” perdere un giorno
di scuola è un incubo. Quando però (sul
punto di morte) è costretto dai genitori a
restare a casa con 43°di febbre, le
chouchou aspetta con trepidazione le
17.26, quando potrà tartassare i suoi
compagni di classe per essere aggiornato
sui cours del giorno. Come farà a
recuperare tutto? Ormai per lui la
carriera scolastica è finita e si vede già a
quarant’anni in pigiama sul divano di
mamma e papà mangiando gelato e
ripensando a quella maledetta assenza.
Quando tornerà a scuola, ricoperto di
vergogna, alle otto avrà già giustificato
l’assenza e ripeterà senza sosta: “Excusezmoi si j’ai été absent, mais je suis à jour!”
9) A scuola, in strada e pure sul
computer!
Un’altra delle numerose stranezze dei
lecchini, è che inviano mail ai prof a tutte
le ore del giorno e della notte per in
realtà..non dire nulla! Vi si trovano più
espressioni di cortesia (“Bonjour,
excusez-moi, pardon, cordialement, bien
à vous”) che non vere domande! Ma il suo
unico obiettivo è catturare l’attenzione
del professore, quindi non ha importanza.
10) I/Le piccoli/e crocerossini/e
La caratteristica che però più si ama dei
lecchini è la loro mania di voler sempre
aiutare tutti. Sei in difficoltà? Loro ti
spiegano. Hai capito tutto? Loro ti
spiegano! Devi andare in bagno? Loro ti
spiegano! Non c’è miglior modo per farsi
notare dal prof!
In conclusione i lecchini non sono né
malvagi né psicolabili (anche se possono
sembrarlo)...Talvolta, incarnare il
perfetto lecchino è persino divertente.
Bisogna però accettare le ben meritate
prese in giro degli amici e,
impérativement, rispettare queste 10
regole!
Federica Pastorelli et Claire Camoin
!3
JANVIER/FEVRIER 2015
N°11
ROME, VIA DI VILLA PATRIZI 9
AFFAIRES ETRANGÈRES
ATALA EST
Où est Charlie?
“Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à
la mort pour que vous ayez le droit de le dire”, mercredi 7 janvier 11h30, à
Paris, 12 personnes sont mortes en défendant
cette brillante maxime de Voltaire. Pourquoi ?
Qu’est ce qui les a menés à une mort si brutale
? C’est le courage. Le courage de dessiner ce
qu’on refuse de dire, de débattre. Par le biais
de l’humour, Cabu, Charb, Honoré, Tignous et
Wolinski se moquaient de toutes les facettes
de la démocratie française : catholiques, juifs,
musulmans, homosexuels, anciens
combattants, acteurs, chanteurs et j’en passe.
Ils ne rataient personne. Nombreuses sont les
unes de cet hebdomadaire qui ont pu choquer
soit par la vulgarité ou même, le plus souvent
par le fait de « franchir les limites ». Charlie
Hebdo est devenu en ce jour plus qu’un
journal satirique, une icône de la liberté
d’expression. Ces journalistes n’étaient pas
islamophobes ou racistes. C’était tout le
contraire, des défendeurs de la liberté, des lutteurs contre le racisme, en
hausse en France et en Europe. Je lis Charlie Hebdo, grâce à mon père,
depuis au moins 5-6 ans et j’en suis fier. Sans toujours comprendre les
personnes visées mais toujours en fou rire, je me suis fortement attaché à
ce journal de liberté et de tolérance. De Paris à Melbourne, de Londres à
Rio, partout, les gens sont sortis pour dire NON. NON à cet
obscurantisme, à ces pensées moyenâgeuses,
qui, bien malheureusement sont encore
présentes après le nombre de personnes
mortes pour nous permettre, au 21 ème siècle,
de dire ce que l’on pense. Rome aussi s’est
rassemblée en face de l’ambassade de France
pour montrer son soutien et sa tristesse face à
l’horreur de cette attaque. Des professeurs,
des parents d’élèves, des journalistes et
quelques élèves… J’aurais espéré en voir plus
d’entre nous, car le changement repose en
partie sur nous. Nous sommes jeunes, nous
avons les clés pour construire un meilleur
futur pour le monde dans lequel nous vivons.
Il était quand même bon et émouvant de se
rassembler, de déposer des fleurs, des bougies
en face du palais Farnèse. Mais le combat doit
continuer, la lutte contre le terrorisme doit
continuer, en Occident, mais aussi au Moyen Orient et en particulier au
Nigeria où Boko Haram continue à répandre sa haine et sa fermeture
d’esprit. Comme disait Chateaubriand : « Vive la liberté d'expression, vive
la poésie et la caricature, à mort la censure. »
Vincent Giraud
Au delà de la liberté d'expression
Charlie Hebdo. Charlie Hebdo. Ce nom parait
être devenu universel en ces derniers temps.
Dans l'enceinte de Patrizi, juste au dessous de la
fenêtre du bureau de la vie scolaire, une affiche
nous rappelle ce nom: "Nous sommes Charlie".
L'image d'une main tenant un stylo qui écrit
avec du sang me rappelle chaque fois Harry
Potter écrivant cent fois "je ne dois pas dire de
mensonges".
Charlie est devenu ces derniers jours un
synonyme de liberté,
un symbole de
combat et de
résistance. C’est la
liberté d’expression
qui triomphe.
Pourtant, au fur et à
mesure que cela était
répété dans les
journaux télévisés,
une impression de
vide se créait en moi.
Le motif en était
simple:
je
m’attendais à chaque
instant à ce qu’une
action concrète se
présente.
La
répétition continue
du seul mot “liberté”
me paraissait une
manière d’éviter de parler aussi de ce qu’il
faudrait entreprendre afin qu’une tuerie de ce
genre ne se produise plus. On a essayé de le
faire, mais d’une façon bizarre: la répression et
non la prévention. Le thème de la défense
antiterroriste accompagne celui de la défense de
la liberté, mais cela me semble triste car cela
suppose que la liberté a à priori des ennemis. Et
c’est pour cela que je parle de prévention.
Si nous voulons éviter quelque chose, lui
montrer le bâton le retarde seulement. Afin de
combattre réellement un fait, il faut en éliminer
les causes. Et quelles sont les causes du
terrorisme? L’ignorance? Ou plutôt la misère?
L'islamisme radical naît dans des pays qui ne
sont point connus pour être égalitaires ou pour
valoriser la dignité Humaine. La liberté n’est pas
un souci pour ceux qui ont du mal à survivre au
jour le jour et qui cohabitent avec la mort. Et qui
en est responsable? L’ISIS? Boko Haram? Sans
doute mais pas seulement. Quelle image avonsnous laissé de l'occident en Afghanistan, en Irak,
en Libye? Laquelle sommes-nous en train de
donner en Syrie? La liberté des peuples est un
slogan bien beau et coloré, mais qui au lieu
d'être accompagné de valeurs banales telles le
respect, la compréhension de l’autre, la
transparence et la dignité, est accompagné par
l’odeur du pétrole, la vue du sang, le bruit des
4x4 des dirigeants que nous avons choisi et la
sensation de rabaissement systématique de toute
croyance propre.
Le pire, c’est que ce sont justement ces
banalités (qui pourtant vont toutes de paire avec
la liberté) qui ont été oubliées pendant ces
dernières semaines. A quoi nous sert-il d'être
libre si cela se traduit par le rejet de tout ce qui
contribue à la cohésion sociale? Oublier des
pauvres qui vivent à coté de nous, rejeter le
respect des règles,
l’habitude de
minimiser tout
thème de manière à
pouvoir s’en moquer
librement, l’envie de
provoquer plus ou
moins sciemment
par les mots et les
expressions que l’on
utilise, n’est ce pas
plutôt le reflet d’un
m a n q u e
d’Humanité? La
liberté d’expression
est importante, oui,
et c’est une conquête
sociale dont nous
devons être fiers,
mais il faut être
encore plus fiers de
la capacité à
comprendre l’autre, la capacité d’éviter de
blesser impunément, la beauté de vivre dans une
société qui demande à ce que chacun puisse
recevoir sa part de bonheur, et il faut être encore
plus fiers si c’est nous qui contribuons à tout
ceci, à combattre les inégalités de telle sorte qu’il
devienne inutile d’avoir recours au rabaissement
de quiconque pour notre propre bonheur.
Joël D. Guerrazzi
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JANVIER/FEVRIER 2015
N°11
ROME, VIA DI VILLA PATRIZI 9
AFFAIRES ETRANGÈRES
Le monde au pluriel
Le Mercredi 7 janvier 2015 est le jour où j'ai pleinement pris conscience de l'état de
la société dans laquelle nous vivons. Tous ces éléments qui font du monde ce qu'il
est aujourd'hui sont remontés à la surface, comme si ces faits étaient des
événements enterrés par le passé. La réalité est que ce sont, ces éléments
"ensevelis", qui rythment le quotidien de plus des trois quarts des individus de cette
planète. Le Mercredi 7 janvier 2015, le quatrième quart, s'est réveillé. Un attentat a
bousculé la "réalité" tranquille des gens pour leur montrer que la Terre sur laquelle
nous vivons aujourd'hui, n'est faite que d'injustices.
Aujourd'hui, au moment même où vous lisez cet article, des soldats français
se font tuer en Afghanistan pour du gaz. Lorsque vous parcourez ces lignes des gens
meurent en Syrie à coup d'armes chimiques. Également, la guerre se poursuit en
Irak. Il y a aussi plus de 141 500 SDF en France qui meurent de faim et de froid.
Pendant ce temps-là, le combat de l'Union Européenne continue contre la montée
de l'extrême droite. Tandis qu'en Inde tous les habitants réclament un meilleur
accès à l'alimentation contre la malnutrition, pendant que les femmes se battent
contre l'impunité. Ne parlons même pas du Sri Lanka qui n'arrive pas à
reconstruire une patrie après une guerre épouvantable. Ni du cacao qui devient un
prétexte pour sauver la paix en Côte d'Ivoire. Ni même des forêts qui sont un
patrimoine mondial menacé, accompagnées par l'effondrement du marché du
carbone, une grande menace pour le climat. Ce même climat, qui se dégrade de jour
en jour sous nos yeux, est sûrement un des éléments les plus dangereux de cette
liste. Ce même climat devant lequel les scientifiques semblent bloqués et qui tôt au
tard causera notre perte. Et puis n'évoquons pas non plus le Nigeria, le Tchad et le
Cameroun, qui luttent face à la menace Boko Haram. Cette menace qui cause la
mort de milliers de personnes. Ce n'est désormais plus une menace, mais bien un
adversaire de taille qui prend de l'ampleur sur les civilisations, qui s'accroît à
chaque moment, à chaque seconde. En Chine, les dépenses de santé sont trop
nombreuses ce qui entraîne un casse-tête dans le pays jusqu'à créer un désordre
dans l'économie. À Detroit, on a constaté la faillite d'un territoire et la faillite du
"rêve américain". En Russie, les tensions sont de plus en plus fortes entre les partis
politiques à l'intérieur du pays et la guerre est imminente entre les Russes et les
Ukrainiens. La Birmanie, en faillite elle aussi, cherche tant bien que mal une
ouverture économique. Le Rocher de Gibraltar, quant à lui n'est plus que source de
disputes et lieu de discorde.
À regarder tous ces faits actuels, j'en ai bien peur, nos yeux s'ouvrent sur une réalité
effrayante.
Je ne vois ici qu'un Moyen-Orient presque quasiment dissocié de l'Afrique, en crise,
en pénurie, en guerre et en conflits de tout genre, où les problèmes économiques
ressortent dans chaque nation. Je n'observe qu'une Asie où le commerce ne fait
profit qu'à certaines personnes, où les droits sont retirés et où les gouvernements
sont de plus en plus injustes. Je constate une Océanie où l'environnement se
dégrade et où les discriminations demeurent. Je remarque une Amérique qui tend
de plus en plus vers le capitalisme total, où les valeurs et les principes sont perdus
et où la corruption et le fanatisme s'étendent de toute part. La seule chose que j'ai
vraiment comprise le Mercredi 7 janvier 2015, c'est que toutes ces injustices, ces
malheurs, ces horreurs et ces tragédies, avaient rejoint l'Europe depuis déjà très
longtemps.
Il a fallu un attentat en France pour qu’elle se lève. Que faudrait-il au Monde
entier pour qu'il se mette en route?
Ne vous inquiétez pas... je ne vous le demande pas : des terroristes réfléchissent
déjà à la question...
Mélusine Lebret
Preferisco morire in
piedi che vivere
inginocchiato
« Preferisco morire in piedi che vivere inginocchiato », questo
aveva detto Stéphane Charbonnier, direttore e disegnatore di
Charlie Hebdo.
I terroristi urlano « Allah u Akbar !» (« Allah è grande ! ») per
giustificare il loro attentato. Saïd Kouachi e suo fratello Chérif
sono due trentenni francesi di origini algerine, ritenuti i
responsabili. La loro reazione contro una serie di caricature di
Maometto pubblicate sul giornale è stata quella di armarsi e di
trucidare 12 innocenti con « un meraviglioso senso
dell’umorismo, capaci di farci ridere e di aiutarci a vivere » (ecco
come li ricorda Philippe Val, ex direttore di Charlie Hebdo).
Volevano che la Francia s’inginocchiasse e tacesse, ma la
reazione è stata tutt’altra : milioni di persone sono scese in
piazza, con una penna in mano come simbolo della libertà
d’espressione, urlando « Je suis Charlie ». Hanno ragione.
Siamo tutti Charlie. Siamo tutti uomini e donne liberi di opinare
e di esprimerci e nessuno ci può togliere questo diritto. Un
kalashnikov contro una penna ? Vince la penna, sempre.
I due attentatori dicono di averlo fatto in nome della loro
religione, per vendicare il loro profeta Maometto. Quale
religione? Quale religione ha mai affermato « Se qualcuno
esprime il proprio punto di vista diverso dal tuo, prendi un mitra
e uccidilo » ? Quale? Nessuna. Ora, sarebbe un grave errore
generalizzare, attribuendo l’attentato alla fede mussulmana. Gli
attentatori, esaltati e fanatici pur nella loro lucidità omicida,
appartengono a una frangia assai minoritaria dell’Islam. Il fatto
che entrambi siano nati in Francia, peraltro, deve farci riflettere.
Il « nemico » è dunque fra noi?
Credo che le società europee debbano aggiornare
profondamente i rapporti che mantengono con le proprie
comunità islamiche. Occorre che questi legami siano posti su
fondamenta nuove, fatte di rispetto, integrazione, pari
opportunità, ma anche di rigoroso, anzi inflessibile, controllo
della più scrupolosa legalità. I principi e i valori che sono alla
base della civiltà europea non possono essere messi in
discussione.
Solo a queste condizioni, nel medio-lungo periodo, potremo
realmente evitare altri giorni tragici come quello dello scorso 7
gennaio o come il 9 gennaio, nel quale gli stessi attentatori
hanno provocata un’altra strage in una tipografia al nord di
Parigi e un altro gruppo di terroristi ha assalito un supermercato
kosher.
Per il momento, piangiamo la perdita di giornalisti coraggiosi e
persone innocenti, riflettiamo su come migliorare le nostre
società, ma rivendichiamo con orgoglio gli autentici valori di
questa nostra « vecchia » cara Europa che, proprio da Parigi,
hanno dimostrato la loro capacità civilizzatrice.
Marta Sacco
Come convertire un creazionista
Vi sarà forse già capitato di avere un dibattito sull’evoluzione con un un
creazionista, ovvero una persona convinta che l’uomo sia stato creato da un
artefice senza l’intervento dell’evoluzione. Se, come capitava a me, il vostro
dibattito tende a sfociare in una polemica sterile, vi consiglio di leggere
quest’articolo. Ecco quindi pochi semplici punti da seguire per evitare di rovinare
stupidamente un’amicizia e per argomentare seguendo un piano logico coerente.
Per prima cosa occorre capire bene il tipo di creazionista che avete davanti : se
questi vuole semplicemente credere nei testi sacri più che nella scienza moderna,
indietreggiate lentamente evitando il contatto visivo… scherzi a parte : è un suo
diritto legittimo, e provando a convincerlo delle vostre opinioni cadreste nel torto.
Se invece notate che prova a usare argomenti scientifici per convincervi che
l’evoluzione è una teoria che richiede altrettanta fede che il creazionismo, potete
passare alla fase successiva.
Iniziate specificando che l’evoluzione è una teoria scientifica quasi sicuramente
incompleta, possibilmente inesatta e che ha subito decine e decine di rivisitazioni
da quando fu concepita per la prima volta da Darwin, e ne subirà probabilmente
molte altre ancora.
Detto questo, la cosa più importante è centrare bene l’argomento. Molto
probabilmente tenderete vostro malgrado a spostare il dibattito su argomenti non
immediatamente attinenti all’evoluzione. Per esempio, rendete chiaro che non si
tratta di prendere posizione sull’origine della vita, né sull’esistenza di Dio, ma
semplicemente di chiarire se le specie attuali si siano diversificate da altre specie
oggi scomparse mediante i meccanismi descritti dall’evoluzione, o meno. Uno
degli argomenti che vi ritroverete probabilmente davanti è la distinzione tra
“microevoluzione” e “macroevoluzione”. La prima consiste nelle variazioni
aleatorie e nelle tendenze osservabili su lassi di tempo ridotti : per esempio i
nostri piedi che diventano progressivamente più grandi con l’avanzare delle
generazioni. Questa viene di solito riconosciuta dai creazionisti, che però
affermano che le variazioni tra individui non bastano a giustificare la formazione
di nuove specie, evento previsto dalla macroevoluzione.
Chiedete allora al vostro interlocutore che cosa intende con “specie”. Vi dovrebbe
rispondere con la definizione biologica : “due individui appartengono alla stessa
specie se sono capaci di produrre una discendenza potenzialmente
illimitatamente feconda”, ergo se sono capaci di produrre un terzo individuo
fertile. Se invece vi presenta una definizione diversa, informatelo che la
definizione biologica è quasi sempre usata in zoologia e che tutte le “specie” che
conosce sono definite mediante questo principio.
Se riconosce questa definizione, tirate quindi fuori l’esempio decisivo : i topi di
Madera. Nel XVII secolo i colonizzatori spagnoli hanno portato su quest’isola il
topo comune d’Europa, che si è diversificato mediante l’associazione di
cromosomi (un meccanismo genetico descritto dall’evoluzione) e che ora, a
seguito dell’accoppiamento con l’attuale topo europeo, produce un individuo
sterile. Si sono quindi create due specie distinte a partire da un’unica specie
ancestrale mediante i meccanismi descritti dall’evoluzione.
Se dopo di questo non riuscite a trovare un compromesso, è meglio tirarsi fuori
dal dibattito e non perdere un amico, invece di andare stupidamente avanti a
discutere.
Tommaso Mattiolo
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JANVIER/FEVRIER 2015
N°11
ROME, VIA DI VILLA PATRIZI 9
CULTURE
La risiera di San Sabba e la Memoria
suite de la première page…
Il complesso di edifici, originariamente destinati alla lavorazione del riso,
furono trasformati nel 1943 in un centro di smistamento e poi di
eliminazione di massa: il lager italiano. Le vittime oscillano fra le 3-5mila
persone, sebbene un numero
maggiore di prigionieri - ostaggi,
partigiani, detenuti politici ed ebrei siano passati da qui e smistati in altri
lager. Vi transitarono - diretti a
Buchenwald, a Dachau, ad Auschwitz
- più di 25.000 persone. Genti di
nazionalità, religione e politica
diverse accomunate da un destino
crudele. Dichiarata monumento
nazionale nel 1965, la Risiera fu
trasformata in Memoriale e Museo
dall’architetto Romano Boico: le
antiche costruzioni rossicce,
annientate da vette cementate
opprimenti, oggi ricordano quella
scellerata insania che attraversò
l’Europa. Boico distrusse una parte
degli antichi edifici, innalzò muri
verticali costringendo il visitatore in
un angusto passaggio come in una
discesa verso la morte; il cortile
interno, ferito da tre pareti di
cemento altissime a impedire la vista del mare e ogni speranza di fuga,
conserva le fondamenta del forno crematorio, rivestite oggi di lastre di
metallo, scivolose e insicure. Quasi nulla è più come prima: il restauro non
mirava a conservare la realtà storica delle architetture ma piuttosto a
ricreare il significato che quegli edifici avevano avuto. Un luogo di
sofferenze, di violenze, di brutalità che fosse ancora oggi percettibile a ogni
passo, anche a costo di forzare la
verità delle pietre. In alcune stanze
sono stati raccolti orologi, occhiali,
pettini, un anello, un portacipria, una
spilla, alcune posate. Semplici oggetti
personali d’uso quotidiano, forse le
uniche ‘parole’ possibili per esprimere
l’angoscia della Risiera. La loro
normalità parla degli uomini e delle
donne che li possedettero, non
semplice documentazione
‘archeologica’ ma indagine sulla
storia, sui segni lasciati dalle vittime e
dai prigionieri di questo campo di
sterminio. Ancora una volta, dunque,
ricordare, perché la capacità di
pensiero, la dignità, l’umanità e i
sogni di quegli uomini non
cesseranno mai di esistere. Conoscere
quello che è stato perché, come
affermò Boico, «se è vero che ognuno
di noi preferirebbe essere un morto
della Risiera, anziché un nazista
sopravvissuto, è chiaro che non possa sussistere oggi altro sentimento che
una pietà per tutti: morti, vivi, e per gli stessi nazisti, vittime e insieme
macchine terrificanti del vorticoso impazzimento nazista».
Teresa Canale
Il viaggio
Shopping online
Non a tutti piacciono le stesse cose quindi è' normale che ci siano
persone amanti degli animali e persone che a malapena li tollerano,
quelli che amano la compagnia e quelli che preferiscono stare soli, gli
adoratori del sole e i fan dell'ombra...si potrebbe continuare per pagine
e pagine, i gusti sono gusti, però, esiste qualcuno a cui non piaccia
viaggiare?
In forme diverse, in aree diverse del mondo o della propria regione,
con mezzi diversi, tutti siamo affascinati dal viaggio. Uscire dal proprio
ambiente, dove quotidianamente affrontiamo cose che, in breve,
diventano routine serve per accrescere la nostra conoscenza, imparare
a confrontarci e ad aprirci, scoprendo approcci nuovi ai problemi o, più
semplicemente, ai vari aspetti della vita. Comparare quello che siamo
con quanto gli altri sono e' indispensabile anche per capire meglio noi
stessi e il panorama a cui siamo abituati.
Vedere le diversità di usi e costumi, peraltro, è un utile strumento per
comprendere i punti in comune, per conoscere i valori che ci rendono
tutti uguali, da una parte all'altra del mondo, con l'aggiunta
affascinante di nutrire una sana curiosità verso la natura, l'architettura,
la cucina e tutto quanto forma la cultura delle varie nazioni.
Anche la preparazione del viaggio è importante, aggiungendo la parte
logistica allo studio dei tragitti e alla proiezione di attese che - in molte
occasioni - sono già una fase appagante del viaggio. Si tratta di un
paese vicino o lontano? Simile alla nostra cultura o meno? La distanza
non è un parametro essenziale : si viaggia leggendo un libro e
impegnando la propria fantasia. Se un grande scrittore di romanzi di
avventura -Salgari - è riuscito a parlare di paesi e popoli in modo tanto
coinvolgente, senza mai aver visitato quei posti, è perché l'elemento
fondamentale del viaggio è la voglia di conoscere e la disponibilità a
vedere e ad accettare le diversità.
I sistemi di comunicazione odierni facilitano addirittura il viaggio
rendendolo virtuale. Stando seduti sulla propria poltrona ed
immergendosi in immagini e fotografie un turista può scoprire in
poche ore le caratteristiche principali di un paese intero, un po' alla
Salgari. Viaggiare, però, significa "capire". Non viaggia, quindi, chi
registra passivamente, e archivia rapidamente persone e ambienti
nuovi, ma solo chi, visitando luoghi o spostandosi con l'immaginazione
tra le pagine di un libro, incamera e ricorda.
Ok, lo ammetto, da quando ho una carta di credito sono
diventata pericolosa. O meglio, il mio computer lo è. Conoscete
ASOS? Bene, se non ne avete mai sentito parlare, vi consiglio di
non darci un’occhiata. Non è un sito internet di shopping online,
è la vostra rovina. Quanto meno io sono stata completamente
catturata dai loro continui saldi e dalle marche inesistenti a
Roma. Ma perché riescono sempre a imbrogliarci con i saldi?
Finiamo per comprare cose di cui non avevamo assolutamente
bisogno, e che in fin dei conti (è il caso di dirlo) costano anche
tanto, e tutto ciò solo perché “Era scontato!” (e questo vale anche
per uno sconto del 0,1%). Evidentemente a tutti piace
risparmiare, saremmo tutti un po’ tirchi? Lo so, non approvate.
Ma non sapete quanto sia bello, dopo due ore di studio e
altrettante che si prospettano, comprare qualcosa su un sito
internet. E non una cosa qualsiasi, è esattamente quello di cui
sognavate da ormai tre mesi (state provando ad illudervene), e
finalmente siete riuscite ad acquistarlo, e magari l’avete anche
pagato 5€ di meno (ma ovviamente non avete contato il costo di
spedizione...)! Ora siamo pronte a rimetterci a studiare, ma con
la convinzione di essere dei veri geni della finanza, perché noi si
che sappiamo fare affari! Ma siamo anche più furbe! (da
verificare). Sono finite ormai le interminabili ore passate nei
negozi super affollati a fare file lunghissime per i camerini ; puoi
fare shopping comodamente seduta sulla tua poltrona! E poi non
resta che aspettare che arrivi il pacco ; ma per fortuna ASOS vi
invia mail di continuo per aggiornavi sul viaggio del vostro
acquisto. Credo che in fondo sia solo perché adoro ricevere
posta… soprattutto quando non si tratta di un lontano famigliare
che vi invia una cartolina per informarvi che a differenza vostra,
lui fa una vita bellissima, e si sta godendo una splendida vacanza
in qualche posto molto esotico. Ricevere un pacco è sempre
bello, perché sembra un regalo! Bisogna aprire lo scatolone,
scartare la carta e finalmente provarsi il vestito ; solo che….
ancora una volta avete sbagliato taglia! Ma di certo non
dimentichiamoci che tra la nuova posta che ormai vi arriva,
dietro alle cartoline e ai pacchi sorpresa, c’è una busta molto
meno eccitante : è la vostra banca che vi annuncia che avete
prosciugato il vostro conto!
Margaux Marè
Costanza Riccardo
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N°11
ROME, VIA DI VILLA PATRIZI 9
CULTURE
Ulisse
Poetry
Improvvisamente avverto il bisogno di rimettermi a scrivere.
La gente parla, il vento soffia, il sole picchia. Ed io sono qui.
Seduto su questa sdraio ad aspettare che qualcosa di più bello
venga a distrarmi. Ma pensi davvero che qualcosa di più bello
esista?
SKINNY HOPE
E' mercoledì, quattro giorni mi separano da quella che potrebbe
essere la mia fine. Un'allegoria della morte allo stato concreto;
Una fusione tra paura, ansia e disperazione.
Tutto è in bilico. Davanti a me un viaggio di cui vedo
chiaramente l'inizio, ma non una fine. Niente e nessuno può
capire. Sono da solo adesso come lo sarò allora.
Il mio più grande punto di riferimento. Lei. Sempre li quando la
vuoi. Svanita da un giorno all'altro nello stesso nulla da cui era
apparsa. Abbracci, sorrisi, lacrime... E poi... Un ciao.
Ma è proprio questo il mio tormento. Un ciao o un addio?
Ma certo che ritornerai! Vedrai, andrà benone! Ti divertirai
tantissimo!
Come un condannato a morte, aspetto silenziosamente il giorno
dell’esecuzione. Ma questa ansia mi distrugge, voglio che questi
miei ultimi giorni di vita passino in fretta. Le mie ultime
domande? Solo due: Farà male? Accadrà in fretta?
Mi dicono che passa in un attimo, che nemmeno te ne accorgi.
In fine, lenta ma inevitabile la partenza arriva.
Un'inferno inizia. Confusione, nostalgia, disorientamento. Vedo
ogni due o tre ore qualche piccolo raggio di luce, ma
quest'ultimo viene rimpiazzato da un fulmine intorno al quale si
crea una tempesta.
Non so cosa fare... Sta volta mamma e papà non ci sono. Posso
solo aspettare che arrivi il prossimo raggio, sperando che non ci
metta troppo.
Passano giorni. Continuo a fare il conto alla rovescia per la fine
dell'esecuzione. Poco a poco mi rendo conto che questa morte
non è poi così atroce. Certo, sempre di morte si tratta, ma dopo
tutto ne esistono di peggiori. Forse sto semplicemente perdendo
i sensi, per cui non avverto neanche più il dolore.
Inizio a collezionare bandiere, a scrivere i nomi di paesi
che ancora devo visitare, il tutto nero su bianco su fogli volanti.
Accanto a questi, decine di numeri di cellulare. Lingue
sconosciute diventano familiari. Facce nuove mutano in vecchie
conoscenze.
Smetto di fare il conto alla rovescia.
Mi rendo conto che questo viaggio è semplicemente una
montagna da scalare. Quando ero in basso non vedevo niente.
Paura di salire.
Cosa vuoi ci sia lassù!? Ma chi me lo fa fare di arrivarci...
Ma non appena superi le cime degli alberi ti accorgi che ciò che
guardavi da sotto era niente. Intorno a te c'è il mondo. E tu puoi
vederlo. E più sali e più ne vedi.
Pensavi di sapere tutto, salendo invece ti accorgi di quante cose
non sai. Di quanto sia bello scoprirle, affrontarle, apprezzarle e
condividerle. Quando arrivi sù, realizzi che tutto questo non ti
basta. C'è troppo per restare qui. Hai tutta la terra avanti a te.
Chissà quante altre colline ci saranno! Chissà COME saranno!
Senti l'ambizione e la curiosità di conquistare il sapere.
"Fatti non foste a viver come bruti ma per seguir virtùte e
canoscenza".
I'll burn up all my drafts
And forget all my dreams
They were all I had
And still all I need
I don't care about money
I believe it is sin
Years of wasted words
Helped me to think and live
But all they want is an new economist
A new lawyer , a new teacher
They don't care about wasted songwriters
Or homeless singers
But if I can be both
I'll fight 'til I'm old
'Cause life's just one and they told me to behold
And I can't be cleansed
From my dreams , myself
I will have a hundred years to learn
And a thousand more to perform
I'm still willing to die for it ,
Starve for it
As long as I lived it has been my only true friend
I'll keep it close to my ears and right next to my heart
Where I should have put my siblings
And it might sound stupid
But I couldn't care less
'Cause I have a dream
Yeah mom, yeah pop , I have a dream !
And it goes all around a 12 inch LP
GINGER AND ROSE
There are so many things you would prefer
And many more you'd learn
And now that your tears are on your sleeves and your soul is ripped
There's nobody left to care
You reached the rock bottom but the climb is too hard and there's no rope
The top is so high and the vision is blurred
Ginger come and save me
Rose come and break me
And bring him with you to kill me
Or let the screaming to the dirty work
Freedom is too far and prison doesn't want me
Let me find out
How to reach the way out
Even just closely
by Yasmina Maiga
Ripenso alla mia disperazione di poche settimane prima.
"Puoi promettermi che tornerò?"
I giorni volano, corrono. Improvvisamente mi trovo a due passi
dal ritorno. L'idea di ritornare a casa non mi da fastidio.
Eppure ho una strana nostalgia. Casa... Dov'è casa? Io sono a
casa.
"Hai visto! Eccoti, sei tornato!"
No ! Su questo lei sbagliava, sentenza eseguita. Il ragazzo che è
partito non è più ritornato, al suo posto ce n'è un'altro. Lui sa
che ci sono colline oltre le cime degli alberi e mondi dietro le
colline. Ora può avventurarsi, ora non ha paura, ora sa di
potercela fare. Da solo lui e un viaggio.
di Davide Capasso
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N°11
ROME, VIA DI VILLA PATRIZI 9
CULTURE
The legendary drunken
sailor
Warning : we do not encourage you to make the experience yourself or to
use any hallucinogenic substances.
The following story is one of the most mystical legends of Chateaubriand.
It all begun with a drunken sailor who, after getting out of a pub has
totally lost his sense of orientation: he remembers his house is on the
street but he doesn't know if it's at the beginning of the street or at its
end. As a good student who used to be in the S section of a bizarre French
School Abroad in which he learned how to do mathematics in English
from a certain Mr F., he decided to use a technique which is based on
random. This particular method had just popped into his mind and
would enable him to pick up a direction in which to begin his searches.
He is actually sure than since he is drunk, random will do better than his
head!
Our scientific sailor puts his hand into his pocket to take out a coin. He
flips the coin to decide every step he is going to make. If the coin displays
head he takes a step forward, if it displays tail he takes a step backward.
Unfortunately, his memory, due to the alcohol, is totally wiped out and he
doesn’t really remember all the technique and its consequences... Will he
make it back home and will randomness help him decide where to begin
his searches? Or should he stay still until his memory and sense of
orientation comes back?
Actually, this problem is called "Dimensional Random Walk" and
requires basic math knowledge to be solved. If you want to learn more
about the Dimension Random Walk, you are welcome to contact the
“Section Européenne” students and their teacher Mr Buisson. We
strongly encourage you to try to solve this problem by yourself (using an
algorithm for example)... you’ll get a glimpse in the next ATALA!
Philéas Lebret
Classements : Spécial
Rome
Libri
-Nuove Isole, guida vagabonda di Roma (Marco Lodoli)
“Roma è generosa: tanti suoi percorsi sono romanzi dove personaggi,
luoghi, situazioni stanno insieme in una trama sorprendente…”
Non c’è miglior modo di vivere Roma che quello di girovagare, a caso,
per vie e piazze della nostra città labirintica. Marco Lodoli, con la sua
scrittura semplice, onesta, delicata, ci trascina in giro per Roma,
svelandoci l’ubicazione e la natura delle sue “isole” romane: un
ospedale per pipistrelli, uno stadio abbandonato, un pavone che si
aggira per la Garbatella e molto altro per far scoprire qualcosa di Roma
anche a chi pensa conoscerla come il palmo della propria mano.
-Che la festa cominci (Niccolò Ammanniti)
In una Roma odierna, il mafioso Sasà Chiatti, che ha comprato Villa
Ada, decide di organizzare nella sua nuova residenza il più grande
evento mondano della storia romana. Tra cuochi bulgari, chirurghi
estetici, attricette, calciatori, tigri, elefanti, vedremo comparire
all’apocalittico evento il famoso scrittore Fabrizio Ciba e le Belve di
Abaddon, una sgangherata setta satanica di Oriolo Romano…
Non voglio raccontare troppo perché la trama di questo breve romanzo
è a dir poco sorprendente, basta sapere che il libro è esilarante, scritto
benissimo, scorrevole, ironico al punto giusto, una sorta di satira
iperbolica di una società che copre il suo vuoto ed il suo marciume sotto
strati di rossetto, tette finte, mazzette da cento e camicie stropicciate ad
arte...
Film
-La grande bellezza (Paolo Sorrentino)
Lo so, probabilmente avete già tutti visto questo film acclamato dalle
critiche e persino presentato agli oscar, però sarete d'accordo che non
poteva mancare in una classifica su Roma. Per chi non l’avesse visto,
guardatelo, a chi non fosse piaciuto, riguardatelo cercando di scordare
quanto vi da fastidio che piace a tutti e non smaniare per la lunghezza
delle scene e, infine, a chi l’ha visto e ha apprezzato, fidatevi che anche
alla seconda o terza visione la Grande Bellezza non vi deluderà!
Nouvelle adresse: [email protected]
Angolo della poesia
di Nina Savignano
Piccola premessa sulla Slam Poetry:
-Genere di poesia orale, una sorta di poesia rappata, che ha il potere di
catturare lo spettatore e “schiaffeggiarlo” (da cui “slam”) con le parole, con
immagini forti, ritmo serrato e tantissima emozione. Questa poesia
andrebbe dunque ascoltata, cosa che potete fare se scrivete il suo titolo su
youtube. (Ne vale la pena!)
Petite prémisse sur la Slam Poetry:
-Genre de poésie orale, sorte de poèmes-rap, qui a le pouvoir de saisir le
spectateur et le “gifler” (d’où le terme “slam”) avec le mots, avec des images
forte, un rythme concité et beaucoup d’émotion. Ce poème devrait donc
être écouté, ce que vous pouvez faire en écrivant son titre sur youtube. (ça
vaut le coup!)
We Were Emergencies
(Buddy Wakefield)
We can stick anything into the fog
and make it look like a ghost
but tonight
let us not become tragedies.
We are not funeral homes
with propane tanks in our
windows,
lookin’ like cemeteries.
Cemeteries are just the Earth’s way
of not letting go.
Let go.
Tonight, poets,
let’s turn our wrists so far
backwards
the razor blades in our pencil tips
can’t get a good angle on all that
beauty inside.
Step into this
with your airplane parts.
Move forward
and repeat after me with your
heart:
“I no longer need you to fuck me as
hard as I hated myself.”
Make love to me
like you know I am better
than the worst thing I ever did.
Go slow.
I’m new to this.
But I have seen nearly every city
from a rooftop
without jumping.
I have realized
that the moon
did not have to be full for us to love
it,
that we are not tragedies
stranded here beneath it,
that if our hearts
really broke
every time we fell from love
I’d be able to offer you confetti by
now.
But hearts don’t break,
y’all,
they bruise and get better.
We were never tragedies.
We were emergencies.
You call 9 – 1 – 1.
Tell them I’m having a fantastic
time.
-Romanzo Criminale (serie o film)
Io sinceramente ho visto solo il film però mi giungono voci che la serie sia
ancora meglio, quindi metto entrambi. Il film, diretto da Michele Placido,
tratto dall’omonimo romanzo di De Cataldo, racconta la storia vera, anche
se piuttosto romanzata, della Banda della Magliana, una “gang” romana
che ha inciso sulla storia italiana del 70-80 fino a creare un vero e proprio
impero del crimine. Il film rende conto dell’inizio, dell’apice, poi del
declino della banda, la cui storia è raccontata dall’interno, lasciando
intravedere un po’ di umanità e sentimento tra i personaggi, anti-eroi o
eroi secondo i punti di vista ma innegabilmente dotati di un fascino a cui è
difficile resistere.
Canzoni che un romano non può non conoscere
-La società dei magnaccioni (Lando Fiorini)
-Roma Capoccia (Antonello Venditti)
Nina Savignano
ATALA
Responsable de publication
Joël Lust
Directrices
Zoe Savignano et Chiara Petrone
Directrice artistique
Ginevra Antipasqua
Ont collaboré à ce numéro
Francesca Bufacchi, Claire Camoin,
Teresa Canale, Davide Capasso,
Yassine El Idrissi, Joêl Guerrazzi,
Mélusine Lebret, Philéas Lebret,
Yasmina Maiga, Margaux Marè,
Tommaso Mattiolo, Federica Pastorelli,
Costanza Riccardo, Marta Sacco, Nina
Savignano, Giulia Tudisco, Malvina
Veneziano
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