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spécial charlie - Lycée Chateaubriand
JANVIER/FEVRIER 2015 N°11 ROME, VIA DI VILLA PATRIZI 9 ATALA DIRECTRICES Zoe Savignano et Chiara Petrone RESPONSABLE DE PUBLICATION Joël Lust DIRECTRICE ARTISTIQUE Ginevra Antipasqua Edito Odiamo le date, come capodanno, che segnano il passare del tempo. A volte lo dimentichiamo, ma il calendario l'abbiamo inventato noi : una settimana, un secondo o un anno non sono separazioni tra lassi di tempo che esistono veramente, nell'universo. Queste divisioni umane sono solo un artificio, il tempo umano è soggettivo. Pensateci, le due ore di una lezione, le due ore di un caffè con un amico e le due ore durante le quali si sta con qualcuno che ci piace non si equivalgono per nulla! In un certo senso, ognuno possiede un suo tempo personale riempito di cose da fare. È come se ogni persona che incrociamo per strada avesse il proprio orologio interno : milioni di tempi individuali che scorrono paralleli, incuranti gli uni degli altri. Gramsci scrisse che ogni giorno dovrebbe essere Capodanno : “Ogni giorno voglio fare i conti con me stesso, e rinnovarmi ogni giorno.” Donc, toutes les belles promesses que vous avez écrit dans votre journal le 31 décembre, écrivez-les sur chaque page de votre agenda, pour que vous y pensiez chaque jour. Je parie que chacun d’entre vous passe agilement de la gym à la leçon de piano au dîner chez les grandsparents (vous avez juré que vous les auriez vus plus souvent, cette année!), sort tous les samedis, a des bonnes notes et se brosse les cheveux tous les matins. Bien sûr. Mais ne vous en faites pas! Comme on l'a dit, il n’y a pas seulement un début d’année pour recommencer et s’améliorer. On sait que c’est une question complexe et que la procrastination est le sport national ici à Chato. Mais c’est tout de même un paradoxe que nous devons considérer, et affronter aussi. Au lieu de parler, d’écrire et de promettre, changez de stratégie. Faites, faites, faites! Ou plutôt, faisons, faisons, faisons! (En toute honnêteté, nous sommes les premières à jurer chaque fois que nous allons publier Atala avant le dernier jour du mois, et bon, c’est jamais le cas...)! Ce jour, cette semaine, ce mois, cette année ne reviendront plus jamais, donc agissez et ne les laissez pas fuir. En 2015 quelque chose va changer pour tous. Certains d’entre nous passent le Bac, d’autres le Brevet, d’autres encore le permis de conduire, e chi più ne ha piu ne metta. Nous vous souhaitons à tous une fantastique année 2015, et un dernier conseil : chi ha tempo non aspetti tempo. (E gallina vecchia fa buon brodo. Ah! E chi disprezza, compra.) Zoe Savignano et Chiara Petrone La risiera di San Sabba e la Memoria di Teresa Canale SPÉCIAL CHARLIE avec Joël D. Guerrazzi, Vincent Giraud et Yassine El Idrissi Dessinateurs et journalistes en herbe de Chato s’expriment sur les derniers faits d’actualité, liés au terrorisme en France pagina 4. CVL Le CVL n’est pas fait uniquement de ses élus, le CVL c’est vous! Pour vivre, le CVL doit être nourri de vos idées, de vos projets, de vos opinions! Alors n’hésitez pas à nous contacter à tout instant, nous sommes à votre écoute et ouverts à vos propositions. Nous avons mis en place une Newsletter du CVL afin de vous tenir au courant de nos projets et de leur avancement ainsi que deux “boite aux idées” sur les sites de Patrizi et Malpighi afin de récolter les vôtres. Nous menons actuellement un projet de réalisation d’un clip vidéo sur le développement durable dans notre lycée. Ce clip participera ensuite à un concours et le gagnant sera présenté au pavillon français à l’occasion de l’EXPO de Milan. Nous avons besoin de vous et de votre sens écologique! Des idées? Contactez-nous! Vos représentants du CVL pagina 2. Peut-on dresser un profil musical aux professeurs? di Giulia Tudisco La musique est ma plus grande passion depuis toujours, comme tous ceux qui me connaissent le savent. Pour ce numéro du journal, j’ai cherché une idée qui me permettait de rapprocher cette grande passion avec l’ambiance de Chato, ne laissant jamais de côté ma petite touche d’humour, bien entendu. Après de nombreuses réunions intenses entre amis, je suis tombée sur un sujet qui combine parfaitement la musique et l’école : je tenterai d’imaginer les gouts musicaux de cinq professeurs à partir de leur personnalité. Accrochez-vous bien. pagina 2. ….Appunti in margine al viaggio di Esabac. Il 27 gennaio 1945 le truppe dell’Armata rossa sfondarono il cancello della fredda Oświęcim a qualche chilometro da Cracovia in Polonia: paesaggio brullo di vita che, celato dalla musicalità della lingua polacca, è più noto come Auschwitz, nome pungente, dalle sonorità aspre e taglienti, che ancora oggi ristagna quasi bloccato nelle corde vocali. Parola fastidiosa, scomoda, ingombrante e aguzza. Eppure: riflettere sul passato per capire ciò che è stato, ridare ordine ai valori del nostro presente ed evitare il ripetersi. E ancora: promuovere la memoria per mantenere vivo il ricordo di molti. E’ con questo proposito che è stata aperta come museo nazionale la Risiera di San Sabba, una tragica realtà tutta italiana dell’alienazione nazista, non lontana da Trieste, storico crocevia pagina 6. di culture diverse. !1 JANVIER/FEVRIER 2015 N°11 ROME, VIA DI VILLA PATRIZI 9 AFFAIRES INTERNES Peut-on dresser un profil musical aux professeurs? suite de la première page… Monsieur His : Tout en étant le « dernier arrivé » au lycée, Mr. His nous a tout de suite conquis avec son humour et sa manière d’enseigner, en insérant plusieurs blagues lors des cours (parfois non amusantes, mais on apprécie l’effort Monsieur). De plus, comme sûrement une grande partie de vous le sait, Mr. His avait les cheveux très longs. S’ajoute à ceci le fait que, lorsque l’année dernière je lui ai confié que j’avais trouvé des billets pour aller voir les Rolling Stones au Circo Massimo, ses yeux se sont illuminés comme si j’avais demandé à un bébé d’aller prendre une glace. Pour terminer notre profil psychologique, nous pouvons ajouter que, en le regardant fumer sa cigarette en dehors du lycée avec ses cheveux grisonnants, nous pouvons en déduire qu’il a forcément vécu à fond les années ’70. Les résultats de cette analyse me permettent donc d’affirmer que, selon ma modeste culture musicale, notre Mr. His a vécu l’ère de la puissance du Rock, les années ’60 et les années ’70. A travers sa personnalité, j’imagine beaucoup notre cher Monsieur en train d’écouter Satisfaction des Stones ou Revolution des Beatles dans son cabriolet, avec sa petite cigarette. Les chansons plus connues des Led Zeppelin sont les bienvenues aussi, bien entendu. Monsieur Zocco : Etre en cours avec Mr. Zocco est comme faire une leçon de yoga : on sort de la salle avec un « AlternativeZéconomiques » sous le bras, et avec nos sens tout à fait apaisés grâce à sa tranquillité olympique. Expert de la situation économique et politique de tous les territoires habités de notre galaxie, Mr. Zocco a été sûrement trop intéressé par le choc pétrolier de 1973 et ses répercussions pour pouvoir se dédier à la musique de cette période. De plus, l’inimitable gestuelle de notre économiste préféré nous prouve qu’il serait tout à fait capable de diriger un orchestre sans aucune difficulté. Sa tenue vestimentaire se tourne plutôt vers le classique, ayant toujours une chemise sous ses pulls et des jeans. L’analyse de cette personnalité fascinante nous conduit donc à ces résultats : selon ma modeste opinion, Mr. Zocco serait un grand connaisseur de la musique classique. J’oserais même dire qu’il ne corrige pas nos dissertations sans les symphonies de Mozart et Bach comme fond musical. Cependant, à la musique classique s’ajouterait même une certaine passion pour la musique orientale, un Ravi Shankar par exemple, dû au fait que jamais personne n’a entendu Pierre Zocco se fâcher et crier. Monsieur Moyano : Chemises Timberland et accent marqué, Monsieur Moyano a toujours été une personne très discrète (en dehors des salles de cours bien sûr). Les mathématiques selon Mr. Moyano sont extrêmement simples : 2+2= 4 et voilà. Mais, selon sa manière de penser, dès que les élèves ont compris un raisonnement, il faut tout de suite leur faire exploser le cerveau en leur montrant un raisonnement « beaucoup plus rapide », et en leur disant à la fin de l’explication que ce deuxième théorème n’est pas à l’intérieur du programme. Ensuite, nous ne pouvons pas éviter de parler de son accent très fort, qui quelquefois m’empêche de bien écrire mon cours lorsqu’il dicte (il m’est arrivé d’écrire « pain » à la place de « point »). Ainsi, je placerais Mr. Moyano dans les personnes très attachées à leur culture et à leurs traditions. Avec son accent et sa barbe qui le place dans la section «homme vécu», je commence à imaginer Mr. Moyano écoutant des chansons d’auteurs français (du Sud plus particulièrement). Le maximum qui l’a atteint a été, lors de son époque d’étudiant, Rockollection, hit de Laurent Voulzy. Cependant, comme lorsqu’il nous démontre des théorèmes qui ne sont pas au programme, si quelqu’un lui fait écouter un auteur à lui nouveau, il veut en savoir plus : il faut toujours approfondir en mathématiques (et en musique). Monsieur Stoops : Nous ne pouvons pas éviter de parler de Mister Stoops dans cet article, le seul professeur qui dédie une heure par semaine à analyser des chansons cachant une signification politique. Grand amant de la musique, Monsieur Stoops essaye toujours de placer une chanson dans ses cours, en gagnant ainsi mon attention la plus complète. En sachant qu’il ne vit pas à Rome et qu’il doit donc prendre un train tous les jours à la fin de la journée, fatigué et avec de nombreuses copies à corriger, il faut tout de suite exclure des genres de musique violents tels que la musique house ou tout ce qui relève du metal ou du hard rock. Enfin, notre Guy B. Stoops a toujours été un amateur des bateaux, plus spécifiquement les bateaux à voile. Comme dit auparavant, Sir est amant de nombreux genres musicaux, mais si je dois en choisir un, je dirais tout ce qui relève du soul et du R&B. James Brown et Marvin Gaye seraient à l’ordre du jour, et pourquoi ne pas ajouter Sam&Dave lors de son voyage en train ou sur son bateau ? Cependant, le rock n’est pas exclu, pourvu qu’il reste sur le classique. Monsieur Almanza : Autre grand expert de musique à tel point d’acheter des chaussettes avec des guitares, Mr. Almanza nous illumine toujours avec sa grande connaissance de l’histoire. Son style est plutôt standard : jeans, pull et cigarette à la main. Pouvant parler une demi-heure sur la connexion entre la radioactivité et les fourmis vénéneuses d’Amazonie, on ne s’imaginerait jamais Mr. Almanza avec les cheveux longs à un concert des Rush, fameuse heavy metal band canadienne. Mais moi j’ai eu l’honneur de lui parler de musique, et je suis fort convaincue que, grâce à sa passion pour les instruments musicaux combinée avec celle de la connaissance, son iPod est dominé par la musique progressive (Pink Floyd, King Crimson, Jethro Tull, Yes…). Le genre progressif est un genre qui a un niveau majeur de complexité musicale et qui mêle différents styles. Ainsi, je pense fortement que Mr. Almanza et sa barbichette se sont toujours intéressés à découvrir de nouvelles choses, et que notre historien a réussi à trouver un genre qui le décrit très précisément en tant que professeur : apparemment inoffensif, mais très exigeant. Giulia Tudisco suite de la première page… L NEWSLETTER V C CVL DU LYCÉE CHATEAUBRIAND DE ROME RÉUNION DU VENDREDI 19 DÉCEMBRE PREMIÈRE ÉDITION RÉDACTEUR : PHILÉAS LEBRET L’ordre du jour de la réunion BILAN DE 2013-2014 • Retour sur Atala, la cafétéria, les projets de solidarité, les repas du monde et les tournois sportifs (ainsi que le choix des dates pour cette année). • Les projets inter-CVL et les débats européens. PROJETS DE SOLIDARITÉ • Les projets de l’année passée : Course contre la Faim, concert de bienfaisance, partenariats et participation à divers événements de charité (PicNic del Sorriso). • Les nouvelles propositions : sensibilisation à la lutte contre le cancer, Semaine de la Solidarité, établissement d’un « calendrier de la solidarité », partenariat avec buildOn et MCV, mise en place d’un Comité de Solidarité. ÉCOLOGIE Mise en place d’un comité pour l’écologie. DÉBATS EUROPÉENS Étude de la proposition du lycée italien Dante Alighieri. 11 NOVEMBRE --> Le 11 Novembre au cimetière militaire français de Monte Mario, le CVL a assisté à une cérémonie pour la commémoration de deux conflits mondiaux. MILAN 2015 is coming… Comme nombreux d’entre vous le savent, l’exposition universelle de cette année aura lieu à Milan. Cela sera pour notre lycée l’occasion de partager ses projets environnementaux et sociaux, notamment en présentant ses e n ga ge m e n t s e t c e u x d e s e s étudiants en matière de solidarité et d’écologie. De nombreux projets ont été lancés dans l’école (cabane à O émission de carbone, potager, conférences…) et seront présentés à travers d’une vidéo conçue à l’aide des idées de PROJET DE SITE INTERCVL --> Afin dedonner au CVL une action plus globale, des réunions interCVL ont eu lieu et ont abouti à divers projets, notamment la création d’un site internet permettant une meilleure communication. chacun - élèves, représen-tant et personnels. Ce petit film sera montré au Palais des Exposition français et visionné notamment par l’Ambassadrice française et la directrice de l’AEFE. Nous vous encourageons fortement à nous soumettre toutes vos suggestions via email ou Facebook afin que notre première réunion de 2015 soit la plus productive possible! Bonne année 2015 à tous! LE CVL Le CVL vous remercie de votre confiance et de votre importante participation citoyenne lors des élections. Nous vous encourageons à la poursuivre en nous écrivant pour nous faire part de vos idées! !2 JANVIER/FEVRIER 2015 N°11 ROME, VIA DI VILLA PATRIZI 9 AFFAIRES INTERNES I 5 tipi di Capodanno Si sa, Capodanno è qualcosa che ci trascina nel panico e nello sconforto. Alcuni lo vedono come il momento più eccitante dell’anno, altri come la prima fonte d’ansia. Le cose a cui pensare sono fin troppe: la location, il vestito adatto, la cena, il numero di invitati... Oggi scriveremo dei cinque “tipi” di Capodanno più diffusi e, che prima o poi, tutti proveremo. #1: Imbucarsi ad una festa in casa Di solito questa proposta arriva da un amico verso gli ultimi giorni dell’anno. Ovviamente non hai organizzato nulla, i tuoi amici sono ancora convinti che il 30 dicembre troveranno uno splendido locale a poco prezzo. Nel frattempo tuo padre già si vergogna di te, pensando che se non sei in grado di organizzarti per un Capodanno e che probabilmente finirai il resto della tua adolescenza sul divano di casa . Dato che l’alternativa sarebbe seguire il conto alla rovescia di Carlo Conti su Rai Uno, accetti, facendo un errore che ricorderai per sempre. Come previsto non conoscerai nessuno e questo ti spingerà a bere l’impossibile per divertirti. Vedrai una splendida ragazza seduta in un angolo, ma poco dopo scoprirai che è fidanzata. Ne vedrai una meno bella però simpatica, ma appena ti alzerai sentirai l’effetto di tutti quei bicchieri di troppo. Alla fine la disperazione ti porterà a provarci con la persona meno cosciente della festa. Alle due tutti i tuoi amici saranno dispersi chissà dove e tu starai sul divano a giocare a Candy Crush con quel 10% di batteria rimanente. #2: La serata in discoteca Come al solito ad ogni capodanno si fa vivo l’amico PR che ti manda 10 notifiche al giorno su Facebook, invitandoti ad ogni sorta di evento. La tua totale mancanza di buonsenso ti farà cadere nella sua trappola. Finirai in un locale buio a un’ora dalla città, con ragazze simili a sacchi della spazzatura in leggings, drink di quarta scelta e canzoni squallide. Vi scambiate una media di 11 parole a testa in tutta la serata, di cui la metà per chiedere di andare via il prima possibile. Senza mettere in conto che quasi sicuramente festeggerai l’anno nuovo a reggere i capelli di qualche tua amica in un tristissimo bagno pubblico. #3: La festa a casa dell’amico Finalmente dopo aver chiamato una sfilza di genitori riesci, insieme ai tuoi amici, a trovare una casa disponibile. Ognuno ha il proprio ruolo: c’è chi si occupa della cena, chi svuota la casa e chi compra le cose da bere. Gli ansiosi si possono tranquillizzare e si spera per il meglio. Come al solito dopo ore di preparativi arrivano tutti e cominciano a brindare. Per il famoso 3,2,1 ci sono la metà degli invitati, la/il proprietaria/o di casa cerca di limitare i danni al minimo e i più trasgressivi preparano i botti. Verso le tre, ognuno se ne torna a casa propria un po’ deluso perché se lo aspettava migliore. Ma tutto sommato è sempre il Capodanno più divertente, se passato con le persone giuste. #4: A casa con i parenti Inutile dire che questa è l’ultima spiaggia quasi per tutti. A quel maledetto tavolo da pranzo si sederanno solo persone che non vedi da secoli. Cominceranno con la solita raffica di domande del tipo: “ come va la scuola?”, “ il/ la fidanzatino/a?”, “ quanto sei cresciuto/a dall’anno scorso!”... Dopo aver mangiato come se non ci fosse un domani, ti alzi da tavola con i conati di vomito e, dopo aver brindato per l’ennesima volta, alle 12h15 te ne torni a letto. #5: Chi tutto vuole nulla stringe Arriviamo all'ultima categoria, il solito presuntuoso. Se credi di poter passare da una festa all'altra e di vivere la notte più emozionante della tua vita, pensando che la disorganizzazione sia la miglior soluzione, rimarrai terribilmente deluso. Infatti, di solito, finisci per trascorrere la serata da solo o, se sei fortunato, in compagnia di un amico per strada… senza neanche una bollicina di champagne per brindare. Seduto su un muretto, guardando i fuochi d'artificio in lontananza, ripensi all'anno passato con una briciola di malinconia, pentendoti di aver dato per scontato il divertimento del 31 dicembre. Malvina Veneziano e Francesca Bufacchi Il manuale del perfetto lecchino Chi di voi non conosce un lecchino? Sebbene molto spesso siano ritenute creature fastidiose, sono tuttavia personaggi divertenti. Ne esistono in generale due grandi specie: coloro che non vanno bene a scuola e che utilizzano questo comportamento come ancora di salvezza dal fallimento scolastico, e i “perfettini” che invece eccellono a scuola. Gli atteggiamenti sono però sempre gli stessi. 1) “Chi inizia bene è a metà dell’opera” Il lecchino è sempre il primo/a a entrare in classe: si, sono quelli che vedete correre nonostante sia suonata soltanto la prima campanella. Gli altri li guardano con un’aria sonnolenta mentre bevono con calma il loro ultimo sorso di caffè prima di avviarsi. E’ anche imprescindibile per lui essere il primo ad esclamare avec un sourire jusqu’aux dents “bonjour madame/monsieur!”. I suoi camarades lo guarderanno con disprezzo, sussurrando “ma ‘ndo’ vai, falla finita!” 2) Patati patata’, bonnes vacances, au revoir, bonnes fêtes, bon weekend, bonne fin d’année, a’ demain, à toute à l’heure e chi più ne ha più ne metta..! Quando suona la campanella, il lecchino aspetta che tutti escano dalla classe mettendo a posto lentamente le sue cose. Quando l’aula si svuota, si avvia verso la cattedra per scambiare le ultime parole con il suo adorato professore. Quest’ultimo ha un’altra classe che lo aspetta ma gli concede comunque qualche battutina simpatica e lo rassicura sulle sue innumerevoli incertezze (in realtà inesistenti). I due innamorati si incamminano insieme verso porta, e il lecchino ripete minimo 5 volte espressioni come “arrivederci professoressa!”, “à toute à l’heure”, “bonne fin de journée” e compagnia bella. 3) La deuxième voix du prof A tutti capita spontaneamente di rispondere a domande indirizzate al prof quando la risposta è semplice. Il lecchino, però, sa tutto e vuole rispondere a tutto. E voi, che vi aspettavate una risposta dal professore, assisterete alla più terribile delle scene: il prof annuisce soltanto, confermando ciò che il lecchino ha appena detto! Che ira! 4) Incontri “non puramente casuali” Quando i lecchini incrociano un prof tra Malpighi e Patrizi, attaccano subito bottone: “Alors, le dernier contrôle s’est bien passé?” o “Avez-vous reçu mon mail?”. Nel caso in cui il prof vada di sua spontanea volontà dall’allievo questi due intraprenderanno una lunga conversazione da amici, parlando di tutto prima di tornare ai propri ruoli (insegnante/alunno). In questo caso il lecchino sarà orgoglioso e soddisfatto. 5) “MOI MOI MOI JE SAIS MOI MONSIEUR!!” Lo sport preferito dei nostri cari lecchini è tenere il braccio alzato in classe, che sia per partecipare, andare alla lavagna o accompagnare un élève à l'infirmerie (vabbè quello piace a tutti). Se non vengono interrogati saranno così rancorosi da sperare che l’altro dia la risposta sbagliata per poter correggerlo. Un’altra cosa che li diverte molto, è fare i famosi exercices supplémentaires che noi tutti preferiamo evitare, anche perché stiamo ancora cercando di capire come si fanno i primi, quelli obbligatori... 6) Bello, bravo, buono e pure responsabile! Numerosi studi certificano che la maggior parte dei “chouchou des profs” sono délégués. Quale scusa migliore per rimanere qualche minuto in più dopo la campanella con il professore e sopratutto passare più tempo possibile a scuola? Alla fine dell’anno la vie scolaire e il bureau du CPE saranno per lui una seconda casa. 7) “Ah oui monsieur, ça a été très pédagogique..” “Les élèves, je voulais vous informer que ce samedi matin à 7.45 se tiendra une conférence sur le théâtre dans l’Antiquité. C’est facultatif, mais je vous invite à y participer tous.” Il 90% degli studenti non ha neanche ascoltato le parole del loro bien-aimé professore. Ma LUI ci sarà, e si sederà pure in prima fila, armato di penna e taccuino per prendere appunti. In seguito il lecchino si dirigerà verso il professore per commentare quest’ esperienza me-ra-vi-glio-sa! 8) “Je vous jure que j’étais malade, et je vous promets que je ne manquerai plus jamais de ma vie une heure de votre cours monsieur.” Per un lecchino “doc” perdere un giorno di scuola è un incubo. Quando però (sul punto di morte) è costretto dai genitori a restare a casa con 43°di febbre, le chouchou aspetta con trepidazione le 17.26, quando potrà tartassare i suoi compagni di classe per essere aggiornato sui cours del giorno. Come farà a recuperare tutto? Ormai per lui la carriera scolastica è finita e si vede già a quarant’anni in pigiama sul divano di mamma e papà mangiando gelato e ripensando a quella maledetta assenza. Quando tornerà a scuola, ricoperto di vergogna, alle otto avrà già giustificato l’assenza e ripeterà senza sosta: “Excusezmoi si j’ai été absent, mais je suis à jour!” 9) A scuola, in strada e pure sul computer! Un’altra delle numerose stranezze dei lecchini, è che inviano mail ai prof a tutte le ore del giorno e della notte per in realtà..non dire nulla! Vi si trovano più espressioni di cortesia (“Bonjour, excusez-moi, pardon, cordialement, bien à vous”) che non vere domande! Ma il suo unico obiettivo è catturare l’attenzione del professore, quindi non ha importanza. 10) I/Le piccoli/e crocerossini/e La caratteristica che però più si ama dei lecchini è la loro mania di voler sempre aiutare tutti. Sei in difficoltà? Loro ti spiegano. Hai capito tutto? Loro ti spiegano! Devi andare in bagno? Loro ti spiegano! Non c’è miglior modo per farsi notare dal prof! In conclusione i lecchini non sono né malvagi né psicolabili (anche se possono sembrarlo)...Talvolta, incarnare il perfetto lecchino è persino divertente. Bisogna però accettare le ben meritate prese in giro degli amici e, impérativement, rispettare queste 10 regole! Federica Pastorelli et Claire Camoin !3 JANVIER/FEVRIER 2015 N°11 ROME, VIA DI VILLA PATRIZI 9 AFFAIRES ETRANGÈRES ATALA EST Où est Charlie? “Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire”, mercredi 7 janvier 11h30, à Paris, 12 personnes sont mortes en défendant cette brillante maxime de Voltaire. Pourquoi ? Qu’est ce qui les a menés à une mort si brutale ? C’est le courage. Le courage de dessiner ce qu’on refuse de dire, de débattre. Par le biais de l’humour, Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Wolinski se moquaient de toutes les facettes de la démocratie française : catholiques, juifs, musulmans, homosexuels, anciens combattants, acteurs, chanteurs et j’en passe. Ils ne rataient personne. Nombreuses sont les unes de cet hebdomadaire qui ont pu choquer soit par la vulgarité ou même, le plus souvent par le fait de « franchir les limites ». Charlie Hebdo est devenu en ce jour plus qu’un journal satirique, une icône de la liberté d’expression. Ces journalistes n’étaient pas islamophobes ou racistes. C’était tout le contraire, des défendeurs de la liberté, des lutteurs contre le racisme, en hausse en France et en Europe. Je lis Charlie Hebdo, grâce à mon père, depuis au moins 5-6 ans et j’en suis fier. Sans toujours comprendre les personnes visées mais toujours en fou rire, je me suis fortement attaché à ce journal de liberté et de tolérance. De Paris à Melbourne, de Londres à Rio, partout, les gens sont sortis pour dire NON. NON à cet obscurantisme, à ces pensées moyenâgeuses, qui, bien malheureusement sont encore présentes après le nombre de personnes mortes pour nous permettre, au 21 ème siècle, de dire ce que l’on pense. Rome aussi s’est rassemblée en face de l’ambassade de France pour montrer son soutien et sa tristesse face à l’horreur de cette attaque. Des professeurs, des parents d’élèves, des journalistes et quelques élèves… J’aurais espéré en voir plus d’entre nous, car le changement repose en partie sur nous. Nous sommes jeunes, nous avons les clés pour construire un meilleur futur pour le monde dans lequel nous vivons. Il était quand même bon et émouvant de se rassembler, de déposer des fleurs, des bougies en face du palais Farnèse. Mais le combat doit continuer, la lutte contre le terrorisme doit continuer, en Occident, mais aussi au Moyen Orient et en particulier au Nigeria où Boko Haram continue à répandre sa haine et sa fermeture d’esprit. Comme disait Chateaubriand : « Vive la liberté d'expression, vive la poésie et la caricature, à mort la censure. » Vincent Giraud Au delà de la liberté d'expression Charlie Hebdo. Charlie Hebdo. Ce nom parait être devenu universel en ces derniers temps. Dans l'enceinte de Patrizi, juste au dessous de la fenêtre du bureau de la vie scolaire, une affiche nous rappelle ce nom: "Nous sommes Charlie". L'image d'une main tenant un stylo qui écrit avec du sang me rappelle chaque fois Harry Potter écrivant cent fois "je ne dois pas dire de mensonges". Charlie est devenu ces derniers jours un synonyme de liberté, un symbole de combat et de résistance. C’est la liberté d’expression qui triomphe. Pourtant, au fur et à mesure que cela était répété dans les journaux télévisés, une impression de vide se créait en moi. Le motif en était simple: je m’attendais à chaque instant à ce qu’une action concrète se présente. La répétition continue du seul mot “liberté” me paraissait une manière d’éviter de parler aussi de ce qu’il faudrait entreprendre afin qu’une tuerie de ce genre ne se produise plus. On a essayé de le faire, mais d’une façon bizarre: la répression et non la prévention. Le thème de la défense antiterroriste accompagne celui de la défense de la liberté, mais cela me semble triste car cela suppose que la liberté a à priori des ennemis. Et c’est pour cela que je parle de prévention. Si nous voulons éviter quelque chose, lui montrer le bâton le retarde seulement. Afin de combattre réellement un fait, il faut en éliminer les causes. Et quelles sont les causes du terrorisme? L’ignorance? Ou plutôt la misère? L'islamisme radical naît dans des pays qui ne sont point connus pour être égalitaires ou pour valoriser la dignité Humaine. La liberté n’est pas un souci pour ceux qui ont du mal à survivre au jour le jour et qui cohabitent avec la mort. Et qui en est responsable? L’ISIS? Boko Haram? Sans doute mais pas seulement. Quelle image avonsnous laissé de l'occident en Afghanistan, en Irak, en Libye? Laquelle sommes-nous en train de donner en Syrie? La liberté des peuples est un slogan bien beau et coloré, mais qui au lieu d'être accompagné de valeurs banales telles le respect, la compréhension de l’autre, la transparence et la dignité, est accompagné par l’odeur du pétrole, la vue du sang, le bruit des 4x4 des dirigeants que nous avons choisi et la sensation de rabaissement systématique de toute croyance propre. Le pire, c’est que ce sont justement ces banalités (qui pourtant vont toutes de paire avec la liberté) qui ont été oubliées pendant ces dernières semaines. A quoi nous sert-il d'être libre si cela se traduit par le rejet de tout ce qui contribue à la cohésion sociale? Oublier des pauvres qui vivent à coté de nous, rejeter le respect des règles, l’habitude de minimiser tout thème de manière à pouvoir s’en moquer librement, l’envie de provoquer plus ou moins sciemment par les mots et les expressions que l’on utilise, n’est ce pas plutôt le reflet d’un m a n q u e d’Humanité? La liberté d’expression est importante, oui, et c’est une conquête sociale dont nous devons être fiers, mais il faut être encore plus fiers de la capacité à comprendre l’autre, la capacité d’éviter de blesser impunément, la beauté de vivre dans une société qui demande à ce que chacun puisse recevoir sa part de bonheur, et il faut être encore plus fiers si c’est nous qui contribuons à tout ceci, à combattre les inégalités de telle sorte qu’il devienne inutile d’avoir recours au rabaissement de quiconque pour notre propre bonheur. Joël D. Guerrazzi !4 JANVIER/FEVRIER 2015 N°11 ROME, VIA DI VILLA PATRIZI 9 AFFAIRES ETRANGÈRES Le monde au pluriel Le Mercredi 7 janvier 2015 est le jour où j'ai pleinement pris conscience de l'état de la société dans laquelle nous vivons. Tous ces éléments qui font du monde ce qu'il est aujourd'hui sont remontés à la surface, comme si ces faits étaient des événements enterrés par le passé. La réalité est que ce sont, ces éléments "ensevelis", qui rythment le quotidien de plus des trois quarts des individus de cette planète. Le Mercredi 7 janvier 2015, le quatrième quart, s'est réveillé. Un attentat a bousculé la "réalité" tranquille des gens pour leur montrer que la Terre sur laquelle nous vivons aujourd'hui, n'est faite que d'injustices. Aujourd'hui, au moment même où vous lisez cet article, des soldats français se font tuer en Afghanistan pour du gaz. Lorsque vous parcourez ces lignes des gens meurent en Syrie à coup d'armes chimiques. Également, la guerre se poursuit en Irak. Il y a aussi plus de 141 500 SDF en France qui meurent de faim et de froid. Pendant ce temps-là, le combat de l'Union Européenne continue contre la montée de l'extrême droite. Tandis qu'en Inde tous les habitants réclament un meilleur accès à l'alimentation contre la malnutrition, pendant que les femmes se battent contre l'impunité. Ne parlons même pas du Sri Lanka qui n'arrive pas à reconstruire une patrie après une guerre épouvantable. Ni du cacao qui devient un prétexte pour sauver la paix en Côte d'Ivoire. Ni même des forêts qui sont un patrimoine mondial menacé, accompagnées par l'effondrement du marché du carbone, une grande menace pour le climat. Ce même climat, qui se dégrade de jour en jour sous nos yeux, est sûrement un des éléments les plus dangereux de cette liste. Ce même climat devant lequel les scientifiques semblent bloqués et qui tôt au tard causera notre perte. Et puis n'évoquons pas non plus le Nigeria, le Tchad et le Cameroun, qui luttent face à la menace Boko Haram. Cette menace qui cause la mort de milliers de personnes. Ce n'est désormais plus une menace, mais bien un adversaire de taille qui prend de l'ampleur sur les civilisations, qui s'accroît à chaque moment, à chaque seconde. En Chine, les dépenses de santé sont trop nombreuses ce qui entraîne un casse-tête dans le pays jusqu'à créer un désordre dans l'économie. À Detroit, on a constaté la faillite d'un territoire et la faillite du "rêve américain". En Russie, les tensions sont de plus en plus fortes entre les partis politiques à l'intérieur du pays et la guerre est imminente entre les Russes et les Ukrainiens. La Birmanie, en faillite elle aussi, cherche tant bien que mal une ouverture économique. Le Rocher de Gibraltar, quant à lui n'est plus que source de disputes et lieu de discorde. À regarder tous ces faits actuels, j'en ai bien peur, nos yeux s'ouvrent sur une réalité effrayante. Je ne vois ici qu'un Moyen-Orient presque quasiment dissocié de l'Afrique, en crise, en pénurie, en guerre et en conflits de tout genre, où les problèmes économiques ressortent dans chaque nation. Je n'observe qu'une Asie où le commerce ne fait profit qu'à certaines personnes, où les droits sont retirés et où les gouvernements sont de plus en plus injustes. Je constate une Océanie où l'environnement se dégrade et où les discriminations demeurent. Je remarque une Amérique qui tend de plus en plus vers le capitalisme total, où les valeurs et les principes sont perdus et où la corruption et le fanatisme s'étendent de toute part. La seule chose que j'ai vraiment comprise le Mercredi 7 janvier 2015, c'est que toutes ces injustices, ces malheurs, ces horreurs et ces tragédies, avaient rejoint l'Europe depuis déjà très longtemps. Il a fallu un attentat en France pour qu’elle se lève. Que faudrait-il au Monde entier pour qu'il se mette en route? Ne vous inquiétez pas... je ne vous le demande pas : des terroristes réfléchissent déjà à la question... Mélusine Lebret Preferisco morire in piedi che vivere inginocchiato « Preferisco morire in piedi che vivere inginocchiato », questo aveva detto Stéphane Charbonnier, direttore e disegnatore di Charlie Hebdo. I terroristi urlano « Allah u Akbar !» (« Allah è grande ! ») per giustificare il loro attentato. Saïd Kouachi e suo fratello Chérif sono due trentenni francesi di origini algerine, ritenuti i responsabili. La loro reazione contro una serie di caricature di Maometto pubblicate sul giornale è stata quella di armarsi e di trucidare 12 innocenti con « un meraviglioso senso dell’umorismo, capaci di farci ridere e di aiutarci a vivere » (ecco come li ricorda Philippe Val, ex direttore di Charlie Hebdo). Volevano che la Francia s’inginocchiasse e tacesse, ma la reazione è stata tutt’altra : milioni di persone sono scese in piazza, con una penna in mano come simbolo della libertà d’espressione, urlando « Je suis Charlie ». Hanno ragione. Siamo tutti Charlie. Siamo tutti uomini e donne liberi di opinare e di esprimerci e nessuno ci può togliere questo diritto. Un kalashnikov contro una penna ? Vince la penna, sempre. I due attentatori dicono di averlo fatto in nome della loro religione, per vendicare il loro profeta Maometto. Quale religione? Quale religione ha mai affermato « Se qualcuno esprime il proprio punto di vista diverso dal tuo, prendi un mitra e uccidilo » ? Quale? Nessuna. Ora, sarebbe un grave errore generalizzare, attribuendo l’attentato alla fede mussulmana. Gli attentatori, esaltati e fanatici pur nella loro lucidità omicida, appartengono a una frangia assai minoritaria dell’Islam. Il fatto che entrambi siano nati in Francia, peraltro, deve farci riflettere. Il « nemico » è dunque fra noi? Credo che le società europee debbano aggiornare profondamente i rapporti che mantengono con le proprie comunità islamiche. Occorre che questi legami siano posti su fondamenta nuove, fatte di rispetto, integrazione, pari opportunità, ma anche di rigoroso, anzi inflessibile, controllo della più scrupolosa legalità. I principi e i valori che sono alla base della civiltà europea non possono essere messi in discussione. Solo a queste condizioni, nel medio-lungo periodo, potremo realmente evitare altri giorni tragici come quello dello scorso 7 gennaio o come il 9 gennaio, nel quale gli stessi attentatori hanno provocata un’altra strage in una tipografia al nord di Parigi e un altro gruppo di terroristi ha assalito un supermercato kosher. Per il momento, piangiamo la perdita di giornalisti coraggiosi e persone innocenti, riflettiamo su come migliorare le nostre società, ma rivendichiamo con orgoglio gli autentici valori di questa nostra « vecchia » cara Europa che, proprio da Parigi, hanno dimostrato la loro capacità civilizzatrice. Marta Sacco Come convertire un creazionista Vi sarà forse già capitato di avere un dibattito sull’evoluzione con un un creazionista, ovvero una persona convinta che l’uomo sia stato creato da un artefice senza l’intervento dell’evoluzione. Se, come capitava a me, il vostro dibattito tende a sfociare in una polemica sterile, vi consiglio di leggere quest’articolo. Ecco quindi pochi semplici punti da seguire per evitare di rovinare stupidamente un’amicizia e per argomentare seguendo un piano logico coerente. Per prima cosa occorre capire bene il tipo di creazionista che avete davanti : se questi vuole semplicemente credere nei testi sacri più che nella scienza moderna, indietreggiate lentamente evitando il contatto visivo… scherzi a parte : è un suo diritto legittimo, e provando a convincerlo delle vostre opinioni cadreste nel torto. Se invece notate che prova a usare argomenti scientifici per convincervi che l’evoluzione è una teoria che richiede altrettanta fede che il creazionismo, potete passare alla fase successiva. Iniziate specificando che l’evoluzione è una teoria scientifica quasi sicuramente incompleta, possibilmente inesatta e che ha subito decine e decine di rivisitazioni da quando fu concepita per la prima volta da Darwin, e ne subirà probabilmente molte altre ancora. Detto questo, la cosa più importante è centrare bene l’argomento. Molto probabilmente tenderete vostro malgrado a spostare il dibattito su argomenti non immediatamente attinenti all’evoluzione. Per esempio, rendete chiaro che non si tratta di prendere posizione sull’origine della vita, né sull’esistenza di Dio, ma semplicemente di chiarire se le specie attuali si siano diversificate da altre specie oggi scomparse mediante i meccanismi descritti dall’evoluzione, o meno. Uno degli argomenti che vi ritroverete probabilmente davanti è la distinzione tra “microevoluzione” e “macroevoluzione”. La prima consiste nelle variazioni aleatorie e nelle tendenze osservabili su lassi di tempo ridotti : per esempio i nostri piedi che diventano progressivamente più grandi con l’avanzare delle generazioni. Questa viene di solito riconosciuta dai creazionisti, che però affermano che le variazioni tra individui non bastano a giustificare la formazione di nuove specie, evento previsto dalla macroevoluzione. Chiedete allora al vostro interlocutore che cosa intende con “specie”. Vi dovrebbe rispondere con la definizione biologica : “due individui appartengono alla stessa specie se sono capaci di produrre una discendenza potenzialmente illimitatamente feconda”, ergo se sono capaci di produrre un terzo individuo fertile. Se invece vi presenta una definizione diversa, informatelo che la definizione biologica è quasi sempre usata in zoologia e che tutte le “specie” che conosce sono definite mediante questo principio. Se riconosce questa definizione, tirate quindi fuori l’esempio decisivo : i topi di Madera. Nel XVII secolo i colonizzatori spagnoli hanno portato su quest’isola il topo comune d’Europa, che si è diversificato mediante l’associazione di cromosomi (un meccanismo genetico descritto dall’evoluzione) e che ora, a seguito dell’accoppiamento con l’attuale topo europeo, produce un individuo sterile. Si sono quindi create due specie distinte a partire da un’unica specie ancestrale mediante i meccanismi descritti dall’evoluzione. Se dopo di questo non riuscite a trovare un compromesso, è meglio tirarsi fuori dal dibattito e non perdere un amico, invece di andare stupidamente avanti a discutere. Tommaso Mattiolo !5 JANVIER/FEVRIER 2015 N°11 ROME, VIA DI VILLA PATRIZI 9 CULTURE La risiera di San Sabba e la Memoria suite de la première page… Il complesso di edifici, originariamente destinati alla lavorazione del riso, furono trasformati nel 1943 in un centro di smistamento e poi di eliminazione di massa: il lager italiano. Le vittime oscillano fra le 3-5mila persone, sebbene un numero maggiore di prigionieri - ostaggi, partigiani, detenuti politici ed ebrei siano passati da qui e smistati in altri lager. Vi transitarono - diretti a Buchenwald, a Dachau, ad Auschwitz - più di 25.000 persone. Genti di nazionalità, religione e politica diverse accomunate da un destino crudele. Dichiarata monumento nazionale nel 1965, la Risiera fu trasformata in Memoriale e Museo dall’architetto Romano Boico: le antiche costruzioni rossicce, annientate da vette cementate opprimenti, oggi ricordano quella scellerata insania che attraversò l’Europa. Boico distrusse una parte degli antichi edifici, innalzò muri verticali costringendo il visitatore in un angusto passaggio come in una discesa verso la morte; il cortile interno, ferito da tre pareti di cemento altissime a impedire la vista del mare e ogni speranza di fuga, conserva le fondamenta del forno crematorio, rivestite oggi di lastre di metallo, scivolose e insicure. Quasi nulla è più come prima: il restauro non mirava a conservare la realtà storica delle architetture ma piuttosto a ricreare il significato che quegli edifici avevano avuto. Un luogo di sofferenze, di violenze, di brutalità che fosse ancora oggi percettibile a ogni passo, anche a costo di forzare la verità delle pietre. In alcune stanze sono stati raccolti orologi, occhiali, pettini, un anello, un portacipria, una spilla, alcune posate. Semplici oggetti personali d’uso quotidiano, forse le uniche ‘parole’ possibili per esprimere l’angoscia della Risiera. La loro normalità parla degli uomini e delle donne che li possedettero, non semplice documentazione ‘archeologica’ ma indagine sulla storia, sui segni lasciati dalle vittime e dai prigionieri di questo campo di sterminio. Ancora una volta, dunque, ricordare, perché la capacità di pensiero, la dignità, l’umanità e i sogni di quegli uomini non cesseranno mai di esistere. Conoscere quello che è stato perché, come affermò Boico, «se è vero che ognuno di noi preferirebbe essere un morto della Risiera, anziché un nazista sopravvissuto, è chiaro che non possa sussistere oggi altro sentimento che una pietà per tutti: morti, vivi, e per gli stessi nazisti, vittime e insieme macchine terrificanti del vorticoso impazzimento nazista». Teresa Canale Il viaggio Shopping online Non a tutti piacciono le stesse cose quindi è' normale che ci siano persone amanti degli animali e persone che a malapena li tollerano, quelli che amano la compagnia e quelli che preferiscono stare soli, gli adoratori del sole e i fan dell'ombra...si potrebbe continuare per pagine e pagine, i gusti sono gusti, però, esiste qualcuno a cui non piaccia viaggiare? In forme diverse, in aree diverse del mondo o della propria regione, con mezzi diversi, tutti siamo affascinati dal viaggio. Uscire dal proprio ambiente, dove quotidianamente affrontiamo cose che, in breve, diventano routine serve per accrescere la nostra conoscenza, imparare a confrontarci e ad aprirci, scoprendo approcci nuovi ai problemi o, più semplicemente, ai vari aspetti della vita. Comparare quello che siamo con quanto gli altri sono e' indispensabile anche per capire meglio noi stessi e il panorama a cui siamo abituati. Vedere le diversità di usi e costumi, peraltro, è un utile strumento per comprendere i punti in comune, per conoscere i valori che ci rendono tutti uguali, da una parte all'altra del mondo, con l'aggiunta affascinante di nutrire una sana curiosità verso la natura, l'architettura, la cucina e tutto quanto forma la cultura delle varie nazioni. Anche la preparazione del viaggio è importante, aggiungendo la parte logistica allo studio dei tragitti e alla proiezione di attese che - in molte occasioni - sono già una fase appagante del viaggio. Si tratta di un paese vicino o lontano? Simile alla nostra cultura o meno? La distanza non è un parametro essenziale : si viaggia leggendo un libro e impegnando la propria fantasia. Se un grande scrittore di romanzi di avventura -Salgari - è riuscito a parlare di paesi e popoli in modo tanto coinvolgente, senza mai aver visitato quei posti, è perché l'elemento fondamentale del viaggio è la voglia di conoscere e la disponibilità a vedere e ad accettare le diversità. I sistemi di comunicazione odierni facilitano addirittura il viaggio rendendolo virtuale. Stando seduti sulla propria poltrona ed immergendosi in immagini e fotografie un turista può scoprire in poche ore le caratteristiche principali di un paese intero, un po' alla Salgari. Viaggiare, però, significa "capire". Non viaggia, quindi, chi registra passivamente, e archivia rapidamente persone e ambienti nuovi, ma solo chi, visitando luoghi o spostandosi con l'immaginazione tra le pagine di un libro, incamera e ricorda. Ok, lo ammetto, da quando ho una carta di credito sono diventata pericolosa. O meglio, il mio computer lo è. Conoscete ASOS? Bene, se non ne avete mai sentito parlare, vi consiglio di non darci un’occhiata. Non è un sito internet di shopping online, è la vostra rovina. Quanto meno io sono stata completamente catturata dai loro continui saldi e dalle marche inesistenti a Roma. Ma perché riescono sempre a imbrogliarci con i saldi? Finiamo per comprare cose di cui non avevamo assolutamente bisogno, e che in fin dei conti (è il caso di dirlo) costano anche tanto, e tutto ciò solo perché “Era scontato!” (e questo vale anche per uno sconto del 0,1%). Evidentemente a tutti piace risparmiare, saremmo tutti un po’ tirchi? Lo so, non approvate. Ma non sapete quanto sia bello, dopo due ore di studio e altrettante che si prospettano, comprare qualcosa su un sito internet. E non una cosa qualsiasi, è esattamente quello di cui sognavate da ormai tre mesi (state provando ad illudervene), e finalmente siete riuscite ad acquistarlo, e magari l’avete anche pagato 5€ di meno (ma ovviamente non avete contato il costo di spedizione...)! Ora siamo pronte a rimetterci a studiare, ma con la convinzione di essere dei veri geni della finanza, perché noi si che sappiamo fare affari! Ma siamo anche più furbe! (da verificare). Sono finite ormai le interminabili ore passate nei negozi super affollati a fare file lunghissime per i camerini ; puoi fare shopping comodamente seduta sulla tua poltrona! E poi non resta che aspettare che arrivi il pacco ; ma per fortuna ASOS vi invia mail di continuo per aggiornavi sul viaggio del vostro acquisto. Credo che in fondo sia solo perché adoro ricevere posta… soprattutto quando non si tratta di un lontano famigliare che vi invia una cartolina per informarvi che a differenza vostra, lui fa una vita bellissima, e si sta godendo una splendida vacanza in qualche posto molto esotico. Ricevere un pacco è sempre bello, perché sembra un regalo! Bisogna aprire lo scatolone, scartare la carta e finalmente provarsi il vestito ; solo che…. ancora una volta avete sbagliato taglia! Ma di certo non dimentichiamoci che tra la nuova posta che ormai vi arriva, dietro alle cartoline e ai pacchi sorpresa, c’è una busta molto meno eccitante : è la vostra banca che vi annuncia che avete prosciugato il vostro conto! Margaux Marè Costanza Riccardo !6 JANVIER/FEVRIER 2015 N°11 ROME, VIA DI VILLA PATRIZI 9 CULTURE Ulisse Poetry Improvvisamente avverto il bisogno di rimettermi a scrivere. La gente parla, il vento soffia, il sole picchia. Ed io sono qui. Seduto su questa sdraio ad aspettare che qualcosa di più bello venga a distrarmi. Ma pensi davvero che qualcosa di più bello esista? SKINNY HOPE E' mercoledì, quattro giorni mi separano da quella che potrebbe essere la mia fine. Un'allegoria della morte allo stato concreto; Una fusione tra paura, ansia e disperazione. Tutto è in bilico. Davanti a me un viaggio di cui vedo chiaramente l'inizio, ma non una fine. Niente e nessuno può capire. Sono da solo adesso come lo sarò allora. Il mio più grande punto di riferimento. Lei. Sempre li quando la vuoi. Svanita da un giorno all'altro nello stesso nulla da cui era apparsa. Abbracci, sorrisi, lacrime... E poi... Un ciao. Ma è proprio questo il mio tormento. Un ciao o un addio? Ma certo che ritornerai! Vedrai, andrà benone! Ti divertirai tantissimo! Come un condannato a morte, aspetto silenziosamente il giorno dell’esecuzione. Ma questa ansia mi distrugge, voglio che questi miei ultimi giorni di vita passino in fretta. Le mie ultime domande? Solo due: Farà male? Accadrà in fretta? Mi dicono che passa in un attimo, che nemmeno te ne accorgi. In fine, lenta ma inevitabile la partenza arriva. Un'inferno inizia. Confusione, nostalgia, disorientamento. Vedo ogni due o tre ore qualche piccolo raggio di luce, ma quest'ultimo viene rimpiazzato da un fulmine intorno al quale si crea una tempesta. Non so cosa fare... Sta volta mamma e papà non ci sono. Posso solo aspettare che arrivi il prossimo raggio, sperando che non ci metta troppo. Passano giorni. Continuo a fare il conto alla rovescia per la fine dell'esecuzione. Poco a poco mi rendo conto che questa morte non è poi così atroce. Certo, sempre di morte si tratta, ma dopo tutto ne esistono di peggiori. Forse sto semplicemente perdendo i sensi, per cui non avverto neanche più il dolore. Inizio a collezionare bandiere, a scrivere i nomi di paesi che ancora devo visitare, il tutto nero su bianco su fogli volanti. Accanto a questi, decine di numeri di cellulare. Lingue sconosciute diventano familiari. Facce nuove mutano in vecchie conoscenze. Smetto di fare il conto alla rovescia. Mi rendo conto che questo viaggio è semplicemente una montagna da scalare. Quando ero in basso non vedevo niente. Paura di salire. Cosa vuoi ci sia lassù!? Ma chi me lo fa fare di arrivarci... Ma non appena superi le cime degli alberi ti accorgi che ciò che guardavi da sotto era niente. Intorno a te c'è il mondo. E tu puoi vederlo. E più sali e più ne vedi. Pensavi di sapere tutto, salendo invece ti accorgi di quante cose non sai. Di quanto sia bello scoprirle, affrontarle, apprezzarle e condividerle. Quando arrivi sù, realizzi che tutto questo non ti basta. C'è troppo per restare qui. Hai tutta la terra avanti a te. Chissà quante altre colline ci saranno! Chissà COME saranno! Senti l'ambizione e la curiosità di conquistare il sapere. "Fatti non foste a viver come bruti ma per seguir virtùte e canoscenza". I'll burn up all my drafts And forget all my dreams They were all I had And still all I need I don't care about money I believe it is sin Years of wasted words Helped me to think and live But all they want is an new economist A new lawyer , a new teacher They don't care about wasted songwriters Or homeless singers But if I can be both I'll fight 'til I'm old 'Cause life's just one and they told me to behold And I can't be cleansed From my dreams , myself I will have a hundred years to learn And a thousand more to perform I'm still willing to die for it , Starve for it As long as I lived it has been my only true friend I'll keep it close to my ears and right next to my heart Where I should have put my siblings And it might sound stupid But I couldn't care less 'Cause I have a dream Yeah mom, yeah pop , I have a dream ! And it goes all around a 12 inch LP GINGER AND ROSE There are so many things you would prefer And many more you'd learn And now that your tears are on your sleeves and your soul is ripped There's nobody left to care You reached the rock bottom but the climb is too hard and there's no rope The top is so high and the vision is blurred Ginger come and save me Rose come and break me And bring him with you to kill me Or let the screaming to the dirty work Freedom is too far and prison doesn't want me Let me find out How to reach the way out Even just closely by Yasmina Maiga Ripenso alla mia disperazione di poche settimane prima. "Puoi promettermi che tornerò?" I giorni volano, corrono. Improvvisamente mi trovo a due passi dal ritorno. L'idea di ritornare a casa non mi da fastidio. Eppure ho una strana nostalgia. Casa... Dov'è casa? Io sono a casa. "Hai visto! Eccoti, sei tornato!" No ! Su questo lei sbagliava, sentenza eseguita. Il ragazzo che è partito non è più ritornato, al suo posto ce n'è un'altro. Lui sa che ci sono colline oltre le cime degli alberi e mondi dietro le colline. Ora può avventurarsi, ora non ha paura, ora sa di potercela fare. Da solo lui e un viaggio. di Davide Capasso !7 JANVIER/FEVRIER 2015 N°11 ROME, VIA DI VILLA PATRIZI 9 CULTURE The legendary drunken sailor Warning : we do not encourage you to make the experience yourself or to use any hallucinogenic substances. The following story is one of the most mystical legends of Chateaubriand. It all begun with a drunken sailor who, after getting out of a pub has totally lost his sense of orientation: he remembers his house is on the street but he doesn't know if it's at the beginning of the street or at its end. As a good student who used to be in the S section of a bizarre French School Abroad in which he learned how to do mathematics in English from a certain Mr F., he decided to use a technique which is based on random. This particular method had just popped into his mind and would enable him to pick up a direction in which to begin his searches. He is actually sure than since he is drunk, random will do better than his head! Our scientific sailor puts his hand into his pocket to take out a coin. He flips the coin to decide every step he is going to make. If the coin displays head he takes a step forward, if it displays tail he takes a step backward. Unfortunately, his memory, due to the alcohol, is totally wiped out and he doesn’t really remember all the technique and its consequences... Will he make it back home and will randomness help him decide where to begin his searches? Or should he stay still until his memory and sense of orientation comes back? Actually, this problem is called "Dimensional Random Walk" and requires basic math knowledge to be solved. If you want to learn more about the Dimension Random Walk, you are welcome to contact the “Section Européenne” students and their teacher Mr Buisson. We strongly encourage you to try to solve this problem by yourself (using an algorithm for example)... you’ll get a glimpse in the next ATALA! Philéas Lebret Classements : Spécial Rome Libri -Nuove Isole, guida vagabonda di Roma (Marco Lodoli) “Roma è generosa: tanti suoi percorsi sono romanzi dove personaggi, luoghi, situazioni stanno insieme in una trama sorprendente…” Non c’è miglior modo di vivere Roma che quello di girovagare, a caso, per vie e piazze della nostra città labirintica. Marco Lodoli, con la sua scrittura semplice, onesta, delicata, ci trascina in giro per Roma, svelandoci l’ubicazione e la natura delle sue “isole” romane: un ospedale per pipistrelli, uno stadio abbandonato, un pavone che si aggira per la Garbatella e molto altro per far scoprire qualcosa di Roma anche a chi pensa conoscerla come il palmo della propria mano. -Che la festa cominci (Niccolò Ammanniti) In una Roma odierna, il mafioso Sasà Chiatti, che ha comprato Villa Ada, decide di organizzare nella sua nuova residenza il più grande evento mondano della storia romana. Tra cuochi bulgari, chirurghi estetici, attricette, calciatori, tigri, elefanti, vedremo comparire all’apocalittico evento il famoso scrittore Fabrizio Ciba e le Belve di Abaddon, una sgangherata setta satanica di Oriolo Romano… Non voglio raccontare troppo perché la trama di questo breve romanzo è a dir poco sorprendente, basta sapere che il libro è esilarante, scritto benissimo, scorrevole, ironico al punto giusto, una sorta di satira iperbolica di una società che copre il suo vuoto ed il suo marciume sotto strati di rossetto, tette finte, mazzette da cento e camicie stropicciate ad arte... Film -La grande bellezza (Paolo Sorrentino) Lo so, probabilmente avete già tutti visto questo film acclamato dalle critiche e persino presentato agli oscar, però sarete d'accordo che non poteva mancare in una classifica su Roma. Per chi non l’avesse visto, guardatelo, a chi non fosse piaciuto, riguardatelo cercando di scordare quanto vi da fastidio che piace a tutti e non smaniare per la lunghezza delle scene e, infine, a chi l’ha visto e ha apprezzato, fidatevi che anche alla seconda o terza visione la Grande Bellezza non vi deluderà! Nouvelle adresse: [email protected] Angolo della poesia di Nina Savignano Piccola premessa sulla Slam Poetry: -Genere di poesia orale, una sorta di poesia rappata, che ha il potere di catturare lo spettatore e “schiaffeggiarlo” (da cui “slam”) con le parole, con immagini forti, ritmo serrato e tantissima emozione. Questa poesia andrebbe dunque ascoltata, cosa che potete fare se scrivete il suo titolo su youtube. (Ne vale la pena!) Petite prémisse sur la Slam Poetry: -Genre de poésie orale, sorte de poèmes-rap, qui a le pouvoir de saisir le spectateur et le “gifler” (d’où le terme “slam”) avec le mots, avec des images forte, un rythme concité et beaucoup d’émotion. Ce poème devrait donc être écouté, ce que vous pouvez faire en écrivant son titre sur youtube. (ça vaut le coup!) We Were Emergencies (Buddy Wakefield) We can stick anything into the fog and make it look like a ghost but tonight let us not become tragedies. We are not funeral homes with propane tanks in our windows, lookin’ like cemeteries. Cemeteries are just the Earth’s way of not letting go. Let go. Tonight, poets, let’s turn our wrists so far backwards the razor blades in our pencil tips can’t get a good angle on all that beauty inside. Step into this with your airplane parts. Move forward and repeat after me with your heart: “I no longer need you to fuck me as hard as I hated myself.” Make love to me like you know I am better than the worst thing I ever did. Go slow. I’m new to this. But I have seen nearly every city from a rooftop without jumping. I have realized that the moon did not have to be full for us to love it, that we are not tragedies stranded here beneath it, that if our hearts really broke every time we fell from love I’d be able to offer you confetti by now. But hearts don’t break, y’all, they bruise and get better. We were never tragedies. We were emergencies. You call 9 – 1 – 1. Tell them I’m having a fantastic time. -Romanzo Criminale (serie o film) Io sinceramente ho visto solo il film però mi giungono voci che la serie sia ancora meglio, quindi metto entrambi. Il film, diretto da Michele Placido, tratto dall’omonimo romanzo di De Cataldo, racconta la storia vera, anche se piuttosto romanzata, della Banda della Magliana, una “gang” romana che ha inciso sulla storia italiana del 70-80 fino a creare un vero e proprio impero del crimine. Il film rende conto dell’inizio, dell’apice, poi del declino della banda, la cui storia è raccontata dall’interno, lasciando intravedere un po’ di umanità e sentimento tra i personaggi, anti-eroi o eroi secondo i punti di vista ma innegabilmente dotati di un fascino a cui è difficile resistere. Canzoni che un romano non può non conoscere -La società dei magnaccioni (Lando Fiorini) -Roma Capoccia (Antonello Venditti) Nina Savignano ATALA Responsable de publication Joël Lust Directrices Zoe Savignano et Chiara Petrone Directrice artistique Ginevra Antipasqua Ont collaboré à ce numéro Francesca Bufacchi, Claire Camoin, Teresa Canale, Davide Capasso, Yassine El Idrissi, Joêl Guerrazzi, Mélusine Lebret, Philéas Lebret, Yasmina Maiga, Margaux Marè, Tommaso Mattiolo, Federica Pastorelli, Costanza Riccardo, Marta Sacco, Nina Savignano, Giulia Tudisco, Malvina Veneziano !8